Louis XIV avait assisté incognito, au retour de la chasse, à une pièce italienne que l’on avait donnée à Versailles ; le roi dit, en sortant, à Dominique : « Voilà une mauvaise pièce. — Dites cela tout bas, lui répondit Arlequin, parce que, si le roi le savait, il me congédierait avec ma troupe. » Dominique joignait l’étude à ses dispositions naturelles. […] Lorsqu’il a été manié par des acteurs de quelque génie, il a fait les délices des plus grands rois et des gens du meilleur goût ; c’est un caméléon qui prend toutes les couleurs. » Arlequin, s’il n’était jadis naïf qu’à demi, devient alors tout à fait scélérat : « Arrogant dans la bonne fortune, dit M Jules Guillemot48, traître et rusé dans la mauvaise ; criant et pleurant à l’heure de la menace et du péril, en un mot Scapin doublé de Panurge, c’est le type du fourbe impudent, qui se sauve par son exagération même, et dont le cynisme plein de verve nous amuse précisément parce qu’il passe la mesure du possible pour tomber dans le domaine de la fantaisie. » Arlequin, avec ses nouvelles mœurs, court fréquemment le risque d’être pendu ; il n’y échappe qu’à force de lazzi.
La chance bonne ou mauvaise semble aussi à Maeterlinck dépendre de notre inconscient. […] Aux premières pages du moins mauvais de ses livres, — Dix années de philosophie, études critiques sur les principaux travaux publiés de 1891 à 1900, — M.
Ils étoient connus sur ce mauvais ton, & Despréaux avoit encore plus en aversion les auteurs impies que les médiocres. […] Nos deux Anaxagores trouvèrent des partisans, entr’autres madame Des Houlières, dont le fort fut toujours de donner au public de bonnes choses & de prendre le parti de ceux qui lui en donnoient de mauvaises.
Son livre de l’Italie des Italiens n’est en somme, politiquement et historiquement, que l’opinion révolutionnaire, la passion révolutionnaire, la déclamation révolutionnaire augmentée de la déclamation particulière à cette Enflée qui se croyait grandiose, et qui se boursoufle pendant quatre volumes d’une prose ressemblant à de mauvais vers et de vers ressemblant à de la mauvaise prose.
Paul Stapfer nous a servi dans un livre que je comparerai pour la simplicité et la limpidité du style à quelque blanche et transparente assiette de porcelaine de Saxe, après l’avoir coupé et nettoyé de ses parties mauvaises au fil d’une critique qui ressemble aussi, pour la pureté de son tranchant, à la lame d’argent de quelque couteau de dessert. […] Il faut avoir le courage de le reconnaître et de l’écrire : tout est mauvais dans ce livre exhumé, tout, et jusqu’au titre, qui est un non-sens et une contradiction dans les idées et les prétentions de l’auteur.
Du premier, le Mauvais Désir, au dernier, l’Associée, en passant par la Carrière d’André Tourette, nous voyons un progrès constant. […] Lucien Muhlfeld disait ce qu’il pensait, et si parfois il atténuait son opinion, c’était pour dire de la mauvaise pièce ou du four indéniable plus de bien et moins de mal qu’il eût été rigoureusement juste d’en dire. […] Notre goût est mauvais juge. […] Il s’excusa sur sa mauvaise mémoire. […] Le Roi ne pouvait trouver mauvais qu’on en fît voir de dures à la trop rigoureuse Compagnie dont les abus augmentaient la souffrance du peuple.
» Il n’y a plus besoin de bûchers pour les mauvais livres ; les flammes de la cheminée suffisent. […] Sa résignation aux ennuis de la vie était discrètement hilare : avec quel air fin, prudent et satisfait je l’ai vu fumer un mauvais cigare ! […] Ensuite l’exemple serait mauvais : toute une génération que M. […] Dirions-nous qu’il a le don du tragique et, en puissance, toutes les vertus d’un grand poète dramatique : peu de têtes se retourneraient et peu sans un mauvais sourire. […] Il faut encore comprendre qu’en art, tout ce qui n’est pas nécessaire est inutile ; et tout ce qui est inutile est mauvais.