« Parce qu’il y a du mal, il ne faut pas dire que tout est mal ; parce qu’il y a du bien, il ne faut pas dire que tout est bien ». […] Sa mort les servit mal : le trouble augmenta. […] En Europe, on rejette tous ces maux sur les jésuites. […] On voulut aller à la source du mal, dont on voyoit des effets déplorables. […] Il s’étoit mal trouvé de la guerre qu’il leur avoit déclarée.

Désireux d’exprimer plusieurs idées, plusieurs sensations par un seul mot ; il leur retire de leur netteté ; on voit mal deux images en même temps. […] Des races entières périssent du mal d’eau-de-vie : regardez du côté des Peaux-Rouges, bientôt ils ne seront plus. […] La plupart, mal atteints par les jeunes apprentis bourreaux, n’étaient pas tués sur le coup. […] Nicolas éprouvait déjà alors les premières atteintes du mal qui rongea les dernières années de sa vie et y mit fin prématurément. […] C’est le désir de protester contre ce mal intellectuel qui a poussé M. 

Il n’y a pas de mal. […] » Tout cela n’est point mal. […] Et que de mal cela nous a déjà fait ! […] Mal surveillée, elle a fait des sottises. […] Mais la tante est au plus mal.

Il crache le sang ; l’effort de la toux sépare les lèvres de la blessure de son menton, qui saigne et lui fait grand mal. […] nous étions hommes, nous ne souhaitions pas de mal à nos voisins, nous n’avions point de haines nationales. […] De plaisants rimeurs se sont amusés à écrire aussi mal, et ils ont très bien réussi. […] … Je meurs de souffrance, ennui, mal de tête, rhumatisme, fièvre, estomac et goutte. […] Le mal pour le bien n’appartient qu’à la Providence, parce qu’elle voit clair et loin et juste, et de plus parce qu’il n’y a pas de mal pour elle ; mais pour l’homme, c’est faute et crime. » Virieu différait encore de Lamartine en ce qu’il considérait la révolution de 89 comme le mal sans mélange.

Misérables que nous sommes, savons-nous ce qui est bien, ce qui est mal ?  […] Mais, à l’aspect opposé, il m’en prenait presque aussi mal. […] quel cœur si mal fait n’a tressailli au bruit des cloches de son lieu natal ! […] Il a donné du mal de René des définitions autrement précises et profondes. […] Je ne pense pas qu’il ait beaucoup souffert, à ce moment-là, du mal de René.

Je crois que cette indulgence n’était pas mal inspirée. […] Judas fit le mal ; mais ce mal était nécessaire. […] Au reste, il était assez mal vu à l’évêché. […] Je vous répondrai que l’excès est toujours un mal. […] Elle était parfaitement mal élevée.

Celles-ci, lassées de leur travail continu, résolurent d’étrangler le coq, car elles croyaient qu’il causait leurs maux en éveillant la nuit leur maîtresse. »162 A proprement parler, ce n’est pas là un tableau, mais le sujet d’un tableau. […]     L’absence est le plus grand des maux, Non pas pour vous, cruel ! […] Car, comme de nous-mêmes nous ne sommes capables que de mal faire, sans leur secours nous ne saurions faire du bien. » (L’idée est vraie, le barbare commence bien, il n’y a qu’un moyen de parler d’un ton supérieur à un plus puissant que soi, c’est de prendre son appui sur un plus puissant que lui. […] Il ajoute des mots vivants, « un menton qui nourrit une barbe touffue », de puissantes expressions latines186, « le regard de travers », et par-ci par-là un mot gai, « cet homme ainsi bâti, un ours mal léché » ; car le fabuliste ne peut tout de suite quitter son ton ordinaire ; et il écrit ce début énergique et simple : Son menton nourrissait une barbe touffue,     Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché. […] Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits     Que tout mal et toute injustice.