/ 2901
1604. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Hallé  » pp. 127-130

Et il n’y a pas grand mal à cela.

1605. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Law »

Le mal tend au complet comme le bien.

1606. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Alcide Dusolier »

C’est facile, animé, observé, senti, sans le moindre pédantisme, — le mal de notre âge où les plus vides sont les plus lourds.

1607. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — I »

C’était mal raisonner, et, comme c’est la coutume, trop concéder à l’anecdote.‌

1608. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

C’était un rôle difficile à une époque où la noblesse inverse était odieuse, et où la démocratie mal comprise haïssait le gentilhomme et se vengeait de ses prétentions par une chanson de Béranger. Mais cela ne le troublait pas ; il avait en lui du sang d’émigré et le dédain inné pour les faveurs plébéiennes souvent aussi mal acquises que les faveurs de cour. […] C’est bien mal ! […] Ce n’est que du bon sens, maître John ; et quand les hommes sont fous, cela leur fait mal à la tête. […] tu me fais plus de mal que leurs noirceurs.

1609. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

Zola, procède de Diderot, c’est n’avoir pas lu celui-ci ou l’avoir mal lu, ou bien, l’ayant lu, ne pas s’en souvenir. […] C’est la marche ascendante et fatale dans le mal, c’est la dégradation progressive de la conscience. […] Du reste, nous pouvons conclure que si le mal, depuis qu’il se manifeste sur la terre, se transmettait en se multipliant à toute la lignée de ceux qui l’ont commis, le monde ne serait plus, à l’heure présente, qu’un monceau d’ordures, et l’humanité, qu’une agglomération de champignons vénéneux. […] Les uns en faisant le bien, suivent irrésistiblement leur inspiration ; les autres en faisant le mal, obéissent à l’impulsion de leur nature. […] Possédant la connaissance du bien et du mal, il nous est toujours possible de réagir contre nos propres tendances.

1610. (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399

XII Cet acte répréhensible de son ministre des affaires étrangères a fait sans doute quelque mal à l’Angleterre alors ; mais, comme tous les actes réprouvés par la conscience, il a fait plus de mal à Louis XVI et à la France. […] C’était une paix mal assise, mais enfin c’était la paix du Midi. […] Essling fut son premier revers militaire, masqué sous un semblant de victoire ; cette bataille, bien combattue, mais mal donnée, prouva à l’Europe qu’il pouvait être vaincu. […] C’est que derrière tant de sacrifices on ne voyait plus de système ; toute diplomatie était morte pour la France avec les armées si mal employées de Napoléon.

/ 2901