Parisot a, comme nous le croyons, les grands mérites de l’exactitude et de la fidélité, elle est la meilleure réponse aux opinions de M. […] Pris autrement et comme un livre ayant ses agréments et ses mérites particuliers, il accablera la tête européenne d’un ennui profond et d’une fatigue immense.
Une Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ comme celle dont il est question ici, est moins un livre qu’une œuvre impersonnelle où la gloire de l’auteur n’est que le bien qu’il peut faire et le mérite des bonnes pensées dont il deviendra l’occasion. […] Puisse cette publication, due aux travaux et aux efforts d’un prêtre, avoir tout le succès qu’elle mérite et faire tout le bien qu’elle peut produire !
» A un poète qui n’est ni païen ni chrétien : « Voyons votre œuvre et jugeons, sans nous soucier et sans nous informer de la pensée d’où elle est sortie ; voyons-la et jugeons-la sur ses mérites extérieurs, plastiques ou littéraires ! » Comme si les mérites extérieurs d’une œuvre quelconque n’étaient pas toujours profondément dépendants de l’inspiration de l’auteur !
Autran parle dans sa préface, remontait des mérites de M. Autran aux mérites poétiques du xixe siècle, et dénombrait pompeusement les genres de vers que le xixe siècle avait inventés, à peu près, il est vrai, comme M.
Elle mérite encore plus nos éloges par un style piquant & familier, qui semble donner un nouveau coloris aux Héros qu’il peint, & qui, sans affoiblir leur caractere ni changer la physionomie, les naturalise en quelque façon parmi nous.
Ce mérite, soutenu d’une diction noble, élégante & toujours correcte, a fait regarder cet Avocat comme le Cochin du Barreau de Rennes, & doit faire désirer qu’on imprime ses Plaidoyers.
Les autres Ouvrages d’Abel Boyer concernent l’Histoire, & sont plus estimables par les Pieces curieuses qu’il a recueillies, que par le mérite littéraire, qui est très-médiocre.