Parlant tout d’abord de M. de Candale, l’un des beaux les plus à la mode en son moment, Bussy le définissait de la sorte : « Le génie en était médiocre ; mais, dans ses premiers amours, il était tombé entre les mains d’une dame qui avait infiniment de l’esprit, et comme ils s’étaient fort aimés, elle avait pris tant de soin de le dresser, et lui de plaire à cette belle, que l’art avait passé la nature, et qu’il était bien plus honnête homme que mille gens qui avaient bien plus d’esprit que lui. » — Mme de Châtillon, accueillant avec une faveur marquée la déclaration de M. de Nemours et lui laissant voir qu’elle a bonne opinion de son mérite, s’attire cette réponse : « Ah ! […] Il a préféré à son avancement le plaisir de faire un livre, et de donner à rire au public ; il a voulu se faire un mérite de sa liberté ; il a affecté de parler franchement et à découvert, et il n’a pas soutenu jusqu’au bout ce caractère.
Il était de ceux qui arrivent à leur tour au sommet de leur ordre, par le mérite et les services aidés de l’ancienneté. […] Il est assez singulier toutefois que, reproduisant avec autant de soin ses anciens titres littéraires, il ait précisément omis celui qui fut et qui est encore le plus vivant, celui qui mérite d’être cité, comme il l’a été, en effet, dans toute histoire littéraire un peu complète de la Révolution.
Par exemple, ayant à parler du grand prix de gravure (Journal des Débats du 21 septembre 1854), il dira : « Les élèves graveurs admis au concours sont tenus à dessiner d’abord une figure d’après l’antique, puis une académie d’après nature dont ils font la traduction avec le burin, et c’est d’après le mérite de cette triple étude que l’on apprécie leur mérite et qu’on leur décerne un prix quand ils le méritent.
Je saute donc à pieds joints sur ces dix-huit ou vingt jours d’indignes tripoteries et de pêche en eau trouble, racontés déjà d’ailleurs et exposés en détail par plusieurs historiens de mérite (M. […] La masse des hommes est faible, mobile parce qu’elle est faible, cherche fortune où elle peut, fait son bien sans vouloir faire le mal d’autrui, et mérite plus de compassion que de haine.
Cette consultation ainsi donnée par Sibylle n’excède pas ce qu’on peut attendre d’une jeune fille de ce mérite. […] Pourvue d’un triste mari, et n’ayant pu enlever Raoul à Sibylle, elle a pris pour amant Gandrax, le savant, l’homme de mérite, athée, il est vrai (à propos, je ne croyais pas que ce personnage d’athée proprement dit existât encore sous cette forme, à la Wolmar), — mais, à part cela, le caractère le plus droit, le plus probe, une personnalité marquante et originale, tout à fait distinguée.
Guizot, mérite de rejoindre le bataillon de Plutarque. […] Il faut le discuter de front et en détail ; il le mérite, et je voudrais voir M.
On y parle français : il y a quelques religieuses d’un mérite très-distingué… Votre nom de comtesse d’Albany vous mettra à l’abri de mille tracasseries… » La translation de la comtesse de Florence à Rome se fit avec toutes sortes de précautions. […] Elle y resta fidèle, et à quarante années d’intervalle, quatorze ans après la mort d’Alfieri, recevant de je ne sais quel poète une Dédicace pompeuse, elle remerciait en répondant avec modestie que la comtesse d’Albany ne la méritait pas, et elle ajoutait, en parlant d’elle-même, ce mot dont elle aurait voulu faire comme la devise de toute sa vie : « Elle n’a d’autre mérite que d’avoir été l’amie d’un homme supérieur. » Je continuerai, à la suite de M.