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1008. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes maudits » pp. 101-114

Cette femme qui, malgré la flamme qu’elle portait au côté, ne se mit ni en dehors, ni au-dessus de la vie, qui accepta simplement sa destinée et fit simplement ses devoirs de jeune fille, d’épouse, de mère et de grand-mère, cette femme réalisait bien la vie que concevait Paul Verlaine. « Toujours le pardon, toujours le sacrifice. » Tel il s’était conçu, lui, surtout « né pour plaire à toute âme un peu fière », « tout prière et tout sourire, sorte d’homme en rêve et capable du mieux », comme il dit de lui-même quelque part.

1009. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Les formes usitées dans le langage des inférieurs envers les supérieurs étaient autrefois les seules qui fussent permises aux enfants en parlant à leurs père et mère.

1010. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre onzième. »

Est-ce pour qu’il se regarde comme un être à part, comme un dieu, et le tout parce qu’il aime son père, sa mère et sa gouvernante ?

1011. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362

La mère a enfanté avec douleur, ses enfants doivent vivre de leur vie propre.

1012. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »

» le livre de Champagny, qui est un chrétien, n’est point, selon nous, une réponse péremptoire à cette question mère.

1013. (1885) L’Art romantique

Le crime, dont l’animal humain a puisé le goût dans le ventre de sa mère, est originellement naturel. […] Était-ce la mère, la femme, la belle-sœur du Panckoucke actuel ? […] Ma mère se récria sur mon indiscrétion et s’opposa obstinément à ce que je l’emportasse. […] Peut-être était-il encore plus singulièrement tragique quand, son oncle lui débitant la longue kyrielle des crimes de sa mère, il l’interrompait à chaque instant par un cri d’amour filial tout assoiffé de sang : Monsieur, c’était ma mère ! […] Supposez le code de la civilité écrit par une Warens au cœur intelligent et bon, l’art de s’habiller utilement enseigné par une mère !

1014. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

Voici la bonne Mme Lemarié, femme et mère des précédents. […] » Et la visite encore, que, ce même jour, Antoine fait au cimetière où dorment son père et sa mère ! […] Ohé, ma pauvre mère blonde, ma mère de misère, on n’était pas heureux tous les jours, je me rappelle. […] Je me rappelle tout, ma mère de misère, et j’ai le cœur gros… Bien sûr, si tu étais là, tu me plaindrais, moi qui m’en vais au régiment. […] Adieu, la mère !

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