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2431. (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57

La littérature, expression de la société, révèle ce mal, et l’augmente encore.

2432. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Quatremère de Quincy la transportaient dans la littérature et dans les arts. […] Elle soutient le sentiment religieux ; elle seconde l’art véritable, la poésie digne de ce nom, la grande littérature ; elle est l’appui du droit ; elle repousse également la démagogie et la tyrannie ; elle apprend à tous les hommes à se respecter et à s’aimer, et elle conduit peu à peu les sociétés humaines à la vraie république, ce rêve de toutes les âmes généreuses, que de nos jours en Europe peut seule réaliser la monarchie constitutionnelle. […] Repoussez cette littérature énervante, tour à tour grossière et raffinée, qui se complaît dans la peinture des misères de la nature humaine, qui caresse toutes nos faiblesses, qui fait la cour aux sens et à l’imagination, au lieu de parler à l’âme et d’élever la pensée. […] C’est la fantaisie qui domine au xvie  siècle, et inspire la littérature et les arts de la Renaissance. […] C’en est fait de la littérature de l’âge précédent.

2433. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

De plus, la littérature est une caste, et une caste naturellement assez fermée. […] Des Soirées de Saint-Pétersbourg au Prêtre de Némi on pourrait trouver toute une littérature contenant les diverses philosophies du meurtre politique et religieux. […] Les hommes du xviiie  siècle avaient intronisé la raison ; l’effort de Ballanche en 1801 (Du sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les arts) fut de substituer le sentiment à la raison : « Nous sommes quelquefois déçus par le sentiment, dit-il, mais qu’ont de comparable les erreurs de sentiment avec les écarts de la raison » : Il développait cette idée avec une certaine verve juvénile, des souvenirs de Rousseau, des réminiscences de Bernardin de Saint-Pierre, peu de logique et une extrême innocence. […] En toutes lettres, ajouterai-je, et à s’y méprendre : « L’asile d’une hospitalité chrétienne au milieu d’un désert, ou parmi les glaces du mont Saint-Bernard ; des chaumières groupées autour d’un clocher de hameau ; une sainte Vierge tenant un enfant dans ses bras sculptés, à l’angle de deux chemins, sont des images pittoresques qui vivifient un paysage. » — Et la conclusion, c’est que « cette même religion qui a détruit les autels de la superstition est encore le principe fécondateur de tous nos succès dans la littérature et dans les arts. » Ce petit livre passa inaperçu au milieu des acclamations que, l’année suivante, le Génie du christianisme souleva.

2434. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378

Littérature russe.

2435. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre II. Le théâtre. » pp. 2-96

Voir la peinture de ce caractère dans toute la littérature anglaise et allemande.

2436. (1805) Mélanges littéraires [posth.]

Au reste, il serait peut-être à souhaiter que, dans les réceptions à l’Académie Française, un seul des deux académiciens qui parlent, savoir, le récipiendaire ou le directeur, se chargeât de l’éloge du défunt ; le directeur serait moins exposé à répéter une partie de ce que le récipiendaire a dit, et le champ serait par ce moyen un peu plus libre dans ces sortes de discours, dont la matière n’est d’ailleurs que trop donnée : sans s’affranchir entièrement des éloges de justice et de devoir, on serait plus à portée de traiter des sujets de littérature intéressants pour le public.

2437. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Un âge entier de littérature et de philosophie avait amassé la houille qui remplissait leurs flancs et construit la voie qui dirigeait leur course.

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