Nous en avons joui à le lire, à l’écouter ; lui-même en a joui à y revenir. […] Alfred de Musset : J’ai lu ta vive Odyssée Cadencée, J’ai lu tes sonnets aussi, Dieu merci ! […] On a raconté une anecdote assez piquante : Nodier lisait dans une séance particulière de l’Académie l’article Abolition du Dictionnaire : « Abolition, substantif féminin, etc., etc… ; prononcez abolicion.
Lisez le Rôdeur. […] Les lecteurs n’ont pas à craindre, bien qu’ils lisent un poète, les descriptions d’une poésie lassante, et les tableaux d’un Télémaque flou. […] Poète honorable, conteur souvent exquis (lisez Sonyeuse), surtout silhouettiste et dialogueur consommé. […] Et peut-être trop de fois lûmes-nous des contes commençant par ces mots : « Chacun avait raconté sa première aventure d’amour… Moi, commença Jacques Vergnieux, etc. » et finissant par : « Jacques s’était tu, Cernesse ne songeait point à railler, et personne n’osait parler le premier dans le silence. » Il faut savoir gré pourtant à M.
Lui ôter le rythme et l’harmonie, c’est lire et épeler une à une, comme épèle un enfant, les notes de la symphonie héroïque. » Voilà, du coup, toute la poésie ancienne supprimée. Ce reproche pouvant s’appliquer à tous les poètes antiques, il est clair, en effet, que nous sommes également réduits à épeler Virgile, Horace, Ovide, Sophocle, Théocrite, Eschyle et tous les auteurs étrangers dont nous lisons les traductions. […] Si l’on désapprouve l’imitation d’Homère, en revanche on veut bien nous permettre d’imiter les auteurs du onzième siècle, qu’on nous accuse naturellement de n’avoir pas lus » « Quelles belles leçons de simplicité et de force M. […] » N’en déplaise à mon imperturbable contradicteur, j’ai lu quelques-unes de ces oeuvres.
Elle écrit des romans qui se lisent et qui ont du succès. […] L’impartialité leur est inconnue… Quand donc je lis dans Mme Henry Gréville l’histoire de ces héros de roman qui sont tous des Grandissons russes, je me demande si cette femme aimable, cette peintre de portraits et de tableaux de genre, à l’étranger, n’a vraiment pas trop embelli la Russie ! […] J’avais lu tous ses autres romans et jusque dans la princesse Oghérof, je n’avais trouvé qu’un talent de femme, tout en récit, sans aperçu jamais, à côté, comme dans Mme de Staël qui foisonne, elle, d’aperçus ! […] J’ai lu peu de pages aussi animées.
« Aimable créature, beau génie, — écrivit-il à Vauvenargues, dès 1744, — j’ai lu votre premier manuscrit. […] Je vais vous lire encore… » « Votre état me touche (continuait-il en 1745), à mesure que je vois les productions de votre esprit si vrai, si naturel, si facile et quelquefois si sublime… » Et, en 1746, faisant toujours la boule de neige de ces incroyables éloges : « Je vais lire vos portraits, — lui mandait-il. — Si jamais je veux tracer celui du génie le plus naturel, de l’homme du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas… » Ailleurs, à propos de cette détestable et ridicule déclamation, fausse comme les larmes d’un catafalque, sur la mort d’Hippolyte de Seytres, tué dans la campagne de Bohême, il avait déjà comparé Vauvenargues à… Bossuet ! […] Sur une lettre, très peu merveilleuse, que nous pouvons lire dans l’édition de Gilbert, et dans laquelle Vauvenargues s’amuse à l’éternel parallèle, cher aux rhétoriques, du génie de Corneille et du génie de Racine, Voltaire prend feu comme un jeune homme pour cet officier du régiment du roi qui s’ennuie de son métier, et qui lui envoie, avec tous les salamalecs d’usage, de la littérature de garnison.
« Aimable créature, beau génie, écrivit-il à Vauvenargues dès 1744, j’ai lu votre premier manuscrit. […] Je vais vous lire encore… Votre état me touche (continuait-il en 1745), à mesure que je vois les productions de votre esprit si vrai, si naturel, si facile et quelquefois si sublime… » Et en 1746, faisant toujours la boule de neige de ces incroyables éloges : « Je vais lire vos portraits, lui mandait-il. […] Sur une lettre, très peu merveilleuse, que nous pouvons lire dans l’édition de M.
Tel en fait d’excellens, qui sçait à peine les lire : Malherbe étoit dans ce cas. […] Venant de finir une ode, il courut la lire à Racan, excellent juge en cette matière, & d’ailleurs son ami. […] Il dit, un jour, au duc de Bellegarde : Vous faites bien le galant & l’amoureux des belles dames : lisez-vous encore à livre ouvert ?