Les lettres latines qui nous restent d’Héloïse ne peuvent pas soutenir un instant la comparaison avec le ravissant langage que Pope lui a prêté dans son épître.
Il y eut une sorte de jargon grec et latin convenable au même titre qu’une perruque ; on employa Apollon et les Muses comme l’hémistiche et la césure ; on mit en oeuvre l’Amour et les Grâces comme les cédrats confits et les billets doux ; il y eut un dictionnaire mythologique comme un code du savoir-vivre, et les pauvres dieux antiques arrivèrent à cette humiliation extrême de servir de potiches et de paravents.
J’ai éliminé l’histoire de la littérature de langue d’oc : elle n’avait pas plus de raison d’entrer dans un ouvrage que l’histoire de la littérature celtique, ou l’histoire des œuvres écrites en latin par des Gaulois ou des Français.
Donc vous allez grands coups donner Sur le Soudan et sur sa gent : Fortement les endommagez : Quand vous vous levez au matin, Avez changé votre latin : Car guéris sont tous les blessés, Et les abattus redressés.
Et lorsque le regret du sol latin t’assiège, Tu regardes le ciel, triste Sabinula… V M.
Il veut épurer le culte, abolir les sacrifices humains ; et, quoique Albe-la-Longue ait été vaincue par Rome, il n’a point de haine contre les vainqueurs ; il est plus Latin qu’Albin, il prévoit la future grandeur de Rome et son rôle bienfaisant.
Cet homme a la perfection dans la grâce ; il est l’extrême fleur du génie latin.