Est-ce Taine ou bien Renan (je n’ai pas d’ouvrages sous la main) qui a dit : « Nos livres devraient être écrits en latin… » ?
Et que dire du jardin de Klingsor si éloigné de l’imaginaire des brumes nordiques … Et si l’on rêvait un Wagner latin ?
Le mot « Impossible » n’était pas plus persan pour Xerxès qu’il n’était latin pour Héliogabale.
— Le latin est d’essence amoureux et religieux.
Au bout d’une heure de gronderie à propos de tout le livre, il nous accuse d’avoir dénaturé le sens de l’Imitation, ce doux livre d’amour et de mélancolie, et envoyant Troubat chercher son exemplaire, il nous le montre pareil à un herbier, plein de fleurs sèches et d’annotations en marge, et il se met, se tournant vers le jour qui tombe, à en nasiller le latin, qu’il épelle avec une voix subitement changée, une voix prêtreuse, et il ferme le livre sur cette phrase : « Oh !
Puis, c’est un bureau Louis XV, sur lequel la princesse écrit un billet pressé, inscrit un renseignement, une adresse, le nom d’une plante en latin.
En prose, même obscurité voulue, avec un mélange de mots français, latins, grecs, et de mots qui ne sont d’aucune langue : — « Parmi l’air le plus pur de désastre, où le plus puissant lien une voix disparate, un point sévèrement noir ou quelque rouvre de trop d’ans s’opposait à l’intégral salut d’amour, et la velléité dès lors inerte demeurait, et muette sans même la conscience mélancolique de son mutisme. » Ces phrases relativement fort claires sont extraites du Traité du verbe de Verlaine, — car ils croient avoir inventé un verbe nouveau.