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16. (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »

Ainsi fit le fils du roi, il était jeune. […] « Ô fille, ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais éveille ta jeune sœur, qu’elle aille se promener avec toi. — Ô mère, ma jeune sœur est encore une si jeune enfant, elle cueille toutes les fleurs qu’elle trouve sur le chemin. […] — Ô fille, ô ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais éveille ton plus jeune frère, qu’il aille se promener avec toi. « Ô mère, mon jeune frère est encore un si jeune enfant ! […] En un instant, il pêcha le fils du roi, il était jeune.

17. (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398

La beauté presque divine de la jeune vierge éblouit et enlève le cœur du roi. — « Qui donc es-tu, fille céleste ? […] La scène représente une forêt au bord du fleuve Malini ; le jeune prince Douchmanta, monté sur un char conduit par un écuyer, apparaît dans le lointain l’arc à la main, et chassant un jeune faon qui fuit devant ses coursiers. […] Une jeune compagne de Sacountala. […] » Voilà, je t’assure, la pensée qui occupe en cet instant notre jeune amie. […] Son inclination pour moi s’est déclarée par des signes certains, au moment de son départ avec ses deux jeunes compagnes.

18. (1923) Paul Valéry

C’est aussi le thème de la Jeune Parque. […] Mettons que la Jeune Parque soit un rêve. […] La Jeune Parque ne comportait qu’un être, en lequel tout le drame du monde se jouait. […] La Jeune Parque elle aussi figure dans une partie du poème une Dormeuse. […] Le thème dépasse le poétique et se lie au cosmique ; comme dans la Jeune Parque.

19. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

Jacques V mourut jeune, en prophétisant à sa fille au berceau une destinée funeste. […] La jeune Marie d’Écosse fut couronnée avec son mari François II. […] Un tel frère était un favori donné par la nature à la jeune reine. […] La jeune et superbe reine d’Écosse était trop tendre pour rien refuser à sa passion, trop fière pour rien concéder à la décence. […] Ce conseil, de plus, ne pouvait qu’être bien accueilli par une jeune reine dont le cœur devait précéder la main, car le jeune Darnley, à la fleur de son adolescence, était un des plus beaux gentilshommes qui pussent captiver par les grâces de leur figure et de leur personne les yeux et le cour d’une jeune reine.

20. (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80

Elle devait rester jeune jusqu’à la mort. […] Elle n’était plus très jeune à cette époque, mais on ne songeait pas non plus à demander son âge. […] Je suis trop jeune encore pour la voir avec indifférence ; elle a été trop adorée pour ne pas être blasée d’enthousiasmes. […] Les amis politiques du jeune favori de Louis XVIII prédominaient dans cette société. […] Ils se rencontraient dans ce salon avec la jeune aristocratie libérale, mais non factieuse.

21. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »

Pour toi, jeune vierge ! […] La jeune vierge va venir ; le dieu d’hymen va s’avancer. […] CHŒUR DE JEUNES FILLES. […] CHŒUR DE JEUNES HOMMES. […] CHŒUR DE JEUNES GENS.

22. (1874) Premiers lundis. Tome II « Mémoires de Casanova de Seingalt. Écrits par lui-même. »

Pour qu’il fût plus aisé à Bettine de tenir le jeune Casanova propre, on avait coupé à celui-ci ses cheveux noirs, et on l’avait affublé d’une perruque blonde. […] Aussi le jeune abbé, sous un tel maître, fut-il promptement au fait des vertus sociales, si bien qu’un jour M. de Malipiero, en finissant sa sieste plus tôt que de coutume, le trouva trop tendrement engagé dans son salon avec la jeune Thérèse, dont lui-même était épris, et dut y mettre ordre à coups de canne. […] Il y a aussi vers ces débuts du jeune abbé à Venise et aux environs, une jolie figure espiègle et enfantine, la petite paysanne Lucie de Paséan. […] Et comme Lucrezia avait une plus jeune sœur, qui, s’apercevant de son amour, la blâmait et la plaignait ; comme cette sœur, qui n’aimait pas le jeune abbé, allait se marier et se fixer à Rome, la belle amante dit un jour : « Mon ami, mon bonheur ne saurait durer longtemps ; nos affaires se terminent, je touche au moment cruel où il faudra que je me sépare de toi. […] Patu, jeune poète, qui, s’il avait vécu, aurait suivi de près Voltaire.

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