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871. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

Un des beaux préceptes de la morale naturelle et évangélique, c’est de se mettre à la place de l’accusé : que le plus innocent d’entre vous lui jette la première pierre. […] Vingt fois j’ai été tenté de m’y jeter. […] Je vous entends ; vous ne vous êtes pas mis en mer librement, c’est le sort qui vous a jeté dans Syracuse : j’en conviens ; mais qui vous y retient ? […] Je me jette à vos pieds, j’embrasse vos genoux, et je vous demande grâce pour tous ces malheureux. […] j’ai tort : la fureur d’injurier l’a-t-elle jeté de côté ?

872. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Trois têtes d’enfants qui reposent les yeux et jettent quelque fraîcheur dans cette atmosphère de feu et de sang. […] Des notes jetées à la hâte sur le papier, car cela était destiné à la Russie où on devait les traduire. […] Pourquoi aurait-il jeté les hauts cris ? […] Bourget me jette dans des transes affreuses et je cherche à me rassurer, ce qui se conçoit. […] elle jette si souvent son bonnet par-dessus les moulins !

873. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202

Faute d’autre, la question des jésuites s’est offerte et on s’y est jeté avec activité, on l’a cultivée, on l’a réchauffée, et elle a produit.

874. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVI » pp. 301-305

La véritable mission des femmes, au contraire, est de secourir ceux qui luttent seuls et désespérément ; leur devoir est d’assister les héroïsmes en détresse ; il ne leur est permis de courir qu’après les persécutés ; qu’elles jettent leurs plus doux regards, leurs rubans, leurs bouquets, au chevalier blessé dans l’arène ; mais qu’elles refusent même un applaudissement au vainqueur félon qui doit son triomphe à la ruse.

875. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Note. »

Je me jette à corps perdu du côté des Bourbons. — Mme Récamier m’y pousse

876. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869) »

Armand de Pontmartin Sa laideur l’a rendu méchant, son insuffisance comme poète l’a jeté dans la critique et ses passions réactionnaires contre 48 l’ont fait sénateur.

877. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 223-229

Du Théatre tragique & du lyrique, il s’est jeté dans l’Opéra Bouffon, qui paroît être plus de son genre.

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