D’un autre côté, l’intelligence du passé et le goût de l’exotique ont engendré une longue et magnifique lignée de poèmes où revivent l’art, la pensée et la figure des temps disparus. […] Mais le plaisir qu’ils prennent au déploiement des forces brutales et leur intelligence bornée les préservent des désespoirs métaphysiques.
. «… Sa tentative part du même esprit ; elle est inspirée des mêmes haines ; elle relève du même mépris. » Cette manière de traiter l’auteur de l’Intelligence n’est pas très philosophique. […] C’est une fantaisie étrange que de traiter d’entomologiste l’homme qui a écrit l’introduction de l’Histoire de la littérature anglaise, les chapitres sur Milton et sur Shakespeare, les dernières pages de l’Intelligence ou le parallèle de l’homme antique et de l’homme moderne dans le troisième volume (je crois) des Origines de la France contemporaine.
La floraison qu’elle fournit, en dépit de tout, depuis le début de la période mistralienne, permet de pressentir, peut-être, l’intérêt qu’il y aurait, au nom de l’intelligence, à servir cette langue chez elle, à l’exalter justement, à la sauver, au lieu de la laisser qualifier officiellement de « patois », de l’opprimer, de l’humilier sous les règlements primaires et, sous prétexte d’unité française, de la traiter dans ses écoles populaires (alors qu’on lui ouvre timidement par ailleurs les portes de l’enseignement secondaire), à peu près comme les Boches, naguère, dans les écoles de Pologne, traitaient précisément le polonais. […] Elles ont de l’imagination, autant d’imagination que les autres, mais pas la même : ce que cette imagination se représente surtout c’est le monde extérieur, et aussi les faits de l’intelligence, plus que les impressions de la sensibilité.
2° Hans Herrig : Théâtre de luxe et drame national Les Allemands ont toujours été mécontents de leur « théâtre national » ; bien des intelligences se sont usées à cette tâche ingrate, et toujours sans succès. […] Pinelli, rémittent artiste qui propage avec autant d’intelligence que de succès, dans le public italien, le goût de la musique wagnérienne, ainsi que le sentiment de l’art classique, et auquel est dû un véritable réveil musical.
Parmi elles Luther, avec une merveilleuse intelligence théorique, choisit les premiers chants de son culte. […] Chaque nation a son tour d’intelligence et sa manière de sentir qu’elle ne violerait pas impunément.
Il s’établit au fond de nous une sorte d’intelligence et de connivence presque forcée entre notre talent et notre jugement, surtout quand ce jugement porte sur l’objet même auquel se rapporte notre talent habituel.
Mais ce malheur de la patrie, a été assez glorieux, assez couronné d’héroïsme, pour qu’on ne se lasse pas de le considérer, de l’examiner en tous sens jusqu’à ce qu’on en ait l’intelligence tout entière.