Ordinairement, le poète chrétien classique s’inspire
Tout ce qu’il a écrit néanmoins, quand il a su se borner à la Morale sans toucher aux Dogmes, marque un Auteur judicieux, plein de sentimens, d’honneur & de religion ; un Littérateur instruit, qui ne se sert de ses connoissances que pour orner la vertu & en inspirer l’amour ; un Ecrivain estimable, qui, sans avoir un style élégant, correct ni précis, a dans sa maniere de s’exprimer un ton de chaleur & d’intérêt, qui fait goûter ses Ouvrages.
La lecture des Vers de Racine & de Boileau, lui auroit inspiré ce goût qui manquoit à ses talens ; & à en juger par les morceaux d’élévation & de force, qu’on admire dans son Poëme, il occuperoit un des premiers rangs parmi les Poëtes sublimes.
Iris, vous comprendrez un jour Le tort que vous vous faites : Le mépris suit de près l’amour Qu’inspirent les Coquettes.
Ils consistent pour la plupart dans des Romans dont le défaut principal est d’inspirer un ennui qu’on ne va pas ordinairement chercher dans ces sortes d’Ecrits ; aussi ne lit-on plus les siens.
Chénier, telles que Paternité, Panique, le Bouclier, l’Armure et Psyllis, petite pièce inspirée par le chef-d’œuvre de Frémiet, le Faune aux oursons et le Treizième travail, véritable morceau d’anthologie.
Gabriel Mourey a traduit dans ses Flammes mortes, avec le vocable rare d’un moderniste exquisément inspiré.