Religion, liberté, ordre public, littérature, rien ne s’est développé parmi nous qu’avec effort, au milieu de luttes sans cesse renaissantes, et sons les influences les plus diverses. […] Ils y paraissent comme une corporation véritable qui a ses affaires, son influence, ses droits, qui pénètre dans tous les rangs, et s’associe aux divertissements du peuple comme aux fêtes de ses chefs. […] Ce fait puissant, qui a déterminé peut-être le cours des institutions politiques de l’Angleterre, ne pouvait manquer d’exercer aussi, sur le caractère et le développement de sa poésie, une grande influence. […] Son influence donna, il est vrai, aux ouvrages qu’il mettait en scène, un caractère plus sérieux et plus moral que n’avaient ailleurs des compositions livrées aux fantaisies du public et aux anathèmes de l’Église. […] Lord Buckhurst lui-même n’exerça d’influence sur le goût dominant qu’en lui demeurant fidèle.
Son influence sur les caractères de peu d’importance. — III. Son influence à tout âge et sur les deux sexes. — IV. […] Nous avons vu déjà quelle peut être la puissante influence de l’introduction d’un seul arbre ou d’un seul mammifère dans un district. […] Influence de la sélection naturelle sur des caractères de peu d’importance. […] Influence de la sélection naturelle à tout âge et sur les deux sexes.
Ses démarches auprès de sa mère, et l’influence de ses amies, mesdemoiselles de La Pierre, avaient triomphé de son côté de tous les obstacles. […] La question allait se poser entre le système constitutionnel et le régime absolu dans les États d’Italie dépendant de l’influence de la maison de Bourbon. […] XII M. de Fontenay était de mon pays, gentilhomme des environs d’Autun, ami de mes amis, beaucoup plus âgé et plus mûr que moi ; il était entré dans la carrière diplomatique par l’influence de M. […] Se doutait-il alors qu’il régnerait vingt ans en Piémont sous la tutelle de l’Autriche et sous l’influence absolue des jésuites, et qu’il reprendrait, vingt ans après, les ordres des carbonari, les armes contre l’Autriche, les conspirations contre le pape, le patronage de la France révolutionnaire, et qu’il laisserait l’Italie conquise et tous les princes, ses collègues et ses parents, chassés par son fils de ces mêmes palais où lui-même avait reçu l’hospitalité de famille ? […] Le comte Gino Capponi, héritier du grand nom et de la grande influence de ses ancêtres, avec qui j’étais lié d’ancienne date à Paris, y venait tous les jours.
De l’influence récente des littératures du nord Encore une fois les Saxons et les Germains, et les Gètes et les Thraces, et les peuples de la neigeuse Thulé ont fait la conquête de la Gaule. […] Et je relis avec mélancolie cette page de M. de Vogüé, dans la préface de son Roman russe : « Il se crée de nos jours, au-dessus des préférences de coteries et de nationalité, un esprit européen, un fond de culture, un fond d’idées et d’inclinations communs à toutes les sociétés intelligentes ; comme l’habit partout uniforme, on retrouve cet esprit assez semblable et docile aux mêmes influences, à Londres, à Pétersbourg, à Rome ou à Berlin… Cet esprit nous échappe ; la philosophie et la littérature de nos rivaux font lentement sa conquête ; nous ne le communiquons pas, nous le suivons à la remorque ; avec succès parfois, mais suivre n’est pas guider… Les idées générales qui transforment l’Europe ne sortent plus de l’âme française. » C’est peut-être qu’elles en sont sorties il y a cinquante ans. […] Dans _Rosmersholm_, Rosmer, descendant d’une vieille famille très fermement religieuse, a recueilli chez lui une jeune fille libre penseuse et révolutionnaire, Rébecca, dont il subit l’influence jusqu’à renier ses anciennes croyances et embrasser, comme on dit, les « idées nouvelles ». […] S’agit-il de l’influence des milieux ? […] (Et si j’allègue tour à tour nos romantiques et nos réalistes, c’est que leur influence se fait sentir concurremment si toutefois c’est elle, — chez les derniers écrivains septentrionaux.)
D’où vient donc que son influence Agit différemment sur ces deux hommes-ci ? […] Comment l’immuable pourrait-il avoir de l’influence sur le changeant, et quelle ? Le firmament se meut ; les astres font leur cours ; Le soleil nous luit tous les jours ; Tous les jours sa clarté succède à l’ombre noire, Sans que nous en puissions autre chose inférer Que la nécessité de luire et d’éclairer, D’amener les saisons, de mûrir les semences, De verser sur les corps certaines influences. […] Je n’ai pas hésité à vous dire que La Fontaine n’a pas une bonne influence morale directement ; mais indirectement, et par le goût qu’il a donné aux hommes de se pencher avec complaisance, avec pitié, et amitié vers nos frères inférieurs, par cela il a eu, de biais, indirectement, une excellente influence morale.
Y a-t-il donc beaucoup d’années que Bulwer, détourné de la voie de ses premiers romans, écrivait son livre au daguerréotype : De l’Angleterre et des Anglais, et n’y sentait-on pas l’influence de ce dandysme autochtone à la Grande-Bretagne qui vient de tout un ensemble de mœurs et d’institutions, et que les favoris du Prince du Dandysme, le prince de Galles, purent bien nommer, mais ne créèrent pas ? […] S’ils n’avaient été que des téteurs de canne , comme dit Balzac, auraient-ils exercé cette influence qui va de la détestation à l’idolâtrie et des prosternements au mépris ? […] je laisse là les opinions ou les intentions criminelles de Rabelais, qui dirigea son esprit, comme une catapulte, contre un ordre social magnifique et qu’on ne calomnie que parce qu’on l’ignore, mais je parle de l’essence la plus subtile de sa pensée et des influences dont elle a pénétré les générations littéraires qui l’ont suivi. […] Au lieu de supposer ce qui n’existait pas, comme Balzac a fait dans la préface de ses Contes, il fallait simplement rappeler l’intention de l’auteur et bien déterminer l’effet et l’influence de son livre. […] Sans préjuger complètement l’avenir d’un jeune homme dont les défauts tiennent à l’impétuosité de la vie, nous osons dire que cet avenir restera marqué de l’influence première, et que le talent de l’artiste gardera toujours à son front la trace enflammée du baiser mordant de Rabelais.
C’était le moment où Mme de Staël publiait son livre De l’influence des passions sur le bonheur. […] Dans cette première conversation qu’eut Roederer avec le général Bonaparte, on causa beaucoup des signes et de leur influence sur les idées ; c’était un sujet qui était cher à l’Institut de ce temps-là, qu’on venait de mettre au concours et sur lequel les disciples de Condillac ne tarissaient pas. […] Sans doute il avait coopéré par de bons conseils, car il n’avait dans Paris aucune influence, et par son caractère il était habituellement peu disposé aux négociations. […] Il faudrait voir, en bien d’autres détails, comme il était réellement épris et enthousiaste de la gloire, de la vertu du premier consul à cette époque, comme il luttait de toutes ses forces et avec passion contre l’influence de Fouché en laquelle il dénonçait un danger, et, qui pis est, une souillure pour la réputation immaculée du jeune chef d’empire.