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1693. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Bientôt (c’est l’habitude là-bas, pour les peintres, de changer perpétuellement de noms), le maître léguait sa signature d’Hokousaï à un de ses élèves qui tenait un restaurant dans le Yoshiwara, le quartier des maisons publiques, et qui peignait dans son établissement des peintures de 16 ken (32 mètres) chaque fois que Hokousaï faisait l’ouverture de réunions d’artistes pour l’adoption de nouvelles signatures. […] En tête de la table des matières est représenté, ainsi que c’est l’habitude dans les romans quasi historiques de Bakin, le paysage sur la rive de la Soumida où se trouvait le tombeau des deux frères. […] La peinture les représente d’habitude, sous un rayon de lune, comme dans le rayonnement d’une lumière natale : les taches qu’on y aperçoit étant formées, dans l’imagination japonaise, par deux lapins, et encore aujourd’hui les gens du peuple croient que deux lapins, exposés la nuit dans une cage aux rayons de la lune, on ne les retrouve pas le lendemain, délivrés qu’ils sont par l’intervention de leurs confrères de là-haut. […] Mais Hokousaï aime les post-scriptum, et la lettre continue : Je recommande au graveur de ne pas ajouter la paupière en dessous quand je ne la dessine pas ; pour les nez, ces deux nez sont miens (ici le dessin d’un nez de profil et de face) et ceux qu’on a l’habitude de graver sont des nez d’Outagawa que je n’aime pas du tout, et qui sont contraires aux règles du dessin.

1694. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157

. — Par exemsople, v craintes de vivre entre des habitudes perdues et d’autres à refaire par ce mouvement incessant vers des demeures nouvelles, c’est ma vie.

1695. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189

Des transports, selon l’habitude, Là, chargent l’air de mille vœux !

1696. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Cousin, au contraire, en a tiré depuis grand parti, et selon son habitude il a trompeté sa découverte.

1697. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395

À l’âge de cinq mois, on le surnommait Gre, tant il avait l’habitude de proférer ce son, et, jusqu’à cinq mois, presque tous les sons qu’il émettait oscillaient entre ah et gue, gre.

1698. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220

Je lus avec des impressions centuplées pour moi par le site et par le voisinage du tombeau ; je continuai à lire jusqu’à ce que le crépuscule, assombri de verset en verset davantage, effaçât une à une sous mes yeux les lettres du Psalmiste ; mais, même quand mes regards ne pouvaient plus lire, je retrouvais encore ces lambeaux d’odes, ou d’hymnes, ou d’élégies, dans ma mémoire, tant j’avais eu de bonne heure l’habitude de les entendre, à la prière du soir, dans la bouche des jeunes filles auxquelles la mère de famille les faisait réciter avant le sommeil.

1699. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (1re partie). Littérature scientifique » pp. 221-288

Sa taille était petite, fluette, comme pour se glisser entre les personnages, un peu courbée par l’habitude courtisanesque d’un homme accoutumé aux prosternations dans les cours et dans les académies ; quelque chose de subalterne et d’en dessous était le caractère de cette physionomie.

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