Elle part d’un arc dont je ne me serais guères douté, du reste, — d’un arc fait avec du bois de professeur, destiné plutôt à faire des flûtes en l’honneur de l’antiquité que des arcs contre elle… A. […] Il est vrai que depuis le prince de Ligne, et même depuis de Champagny, nous· avons vécu, ce qui a permis à l’auteur d’À travers l’Antiquité d’employer une langue plus verte et plus crue… Seulement, langue à part, ce que ne pouvaient avoir ni Renan, le Brid’oison du doute, ni de Champagny, du faubourg Saint-Germain, où l’on n’est guères Gaulois, si on y est Français, c’est la plaisanterie !
Nous n’y aurions guères perdu, et Sophie Arnould y aurait gagné ; car cette Correspondance est abominablement humiliante pour elle, l’héroïne de leur livre ! […] — signifie sagesse, n’a plus de sagesse à l’extrémité d’une vie folle que de vivre en bonne intelligence avec les femmes que ses anciens amants ont épousées ; n’ayant plus même l’énergie ou la délicatesse d’une jalousie qui reste quelquefois aux femmes les plus perdues ; pourrie de cœur dans un corps pourri, — ce qui n’étonne guères dans une courtisane, — mais pourrie jusque dans son esprit même, cet esprit par lequel elle avait bien plus régné que par son corps et que MM. de Goncourt voudraient nous faire croire immortel !
Il est difficile, en effet, de donner à distance une idée très-exacte de cette poésie consciencieuse et bien intentionnée, mais qui n’a guère pour elle que son intention et sa conscience. […] Autran ne sont guère que les ficelles du métier.
Le biographe d’Edgar Poe ne le dit pas et peut-être ne s’en soucie guère ; mais le silence de sa notice sur l’éducation morale, nécessaire même au génie pour qu’il soit vraiment le génie, genre d’éducation qui manqua sans doute à Edgar Poe ; et d’un autre côté, le peu de place que tiennent le cœur humain et ses sentiments dans l’ensemble des œuvres de ce singulier poëte et de ce singulier conteur, renseignent suffisamment, — n’est-il pas vrai ? […] Au lieu de se placer au-dessus d’elles, comme les penseurs originaux, il pille les idées de son temps, et ce qu’il en flibuste ne méritait guère d’être flibusté.
Les rois qui vivaient sur de plus beaux rivages, qui cultivaient des terres plus fécondes, qui dormaient dans de plus riches palais, ne comprenaient guère que le prudent Ulysse s’obstinât à chercher ainsi, malgré la destinée, son pauvre royaume. […] Ses compagnons et lui ne purent guère rapporter sur la topographie de l’ancienne Thèbes que des notions assez conjecturales, comme on les peut tirer d’une ville entièrement détruite « dont il ne reste que trois ou quatre pierres et une vieille mosaïque ». […] Et en général, depuis qu’il fut à Paris, il ne considéra guère toute sa carrière de Caen et ce premier stade si bien rempli que comme une sorte de stage. […] Il ne fit guère que passer dans la Conférence, ayant été nommé suppléant à la Faculté des lettres dès la fin de cette année 1861. […] On ne parlait plus guère au coin de notre cheminée que de cette terrible leçon dont je n’avais pu m’occuper à Remilly, vous le savez.
Mais la production hachée et lâchée de romans paraissant en feuilletons ou chez l’éditeur qui voudrait bien les imprimer et qui, suivant sa spécialité, demanderait des changements, ne plaisait guère à M. […] Son prochain roman, Nana, ne sera guère fini que dans une année ; les dix ou douze qui doivent terminer la série sont encore dans un avenir incertain. […] Ce peintre vigoureux des couches les plusboueuses de notre société, cet homme, prompt à l’attaque comme à la riposte, qui déchaîne tant de haines, est un bon bourgeois, vit tranquille et ne quitte guère son petit intérieur. […] William Busnach n’avait jamais fait de drame et ne songeait guère à en faire. […] Duranty, qui n’est guère connu, et auquel M.
Il faut croire que cet esprit n’a plus guère d’admirateurs puisque l’éditeur de ces opuscules a disparu. […] Sa fortune était basée sur un calembour digne du marquis de Bièvre, qui n’en fit guère de meilleur. […] Cette Université enrubannée et les universités populaires, qui n’y ressemblent guère, mais étaient aussi des sortes de parodies, tout cela montre que le vieux nom d’Université n’est plus guère pris au sérieux et c’est assez juste, car on a fini par s’apercevoir que la scission est à peu près absolue entre l’âme française et l’âme universitaire. […] Après eux, il n’en est plus guère question jusqu’à Jean-Jacques et à son aventure des Charmettes. […] Avant lui je ne la connaissais guère.