« Les gens de ce pays, dit-il, ont beaucoup d’esprit, trop de vivacité, une inconstance de girouettes. […] car certaines gens n’admirent que les morts, — était une chose bonne et hygiénique. […] Le régime des gens de lettres et des artistes est souvent très bizarre. […] Ce qu’on appelle la musique de chambre a révélé aux gens du midi le secret et en même temps l’idéal des gens du nord. […] il y a en effet aussi, en France, nombre de gens qui parlent faux.
Il y faisait entrer les gens du roi sans coup férir, par une habileté de maquignon. […] Surtout il perdait l’es prit dans les revers ; les gens qui en ont se reconnaissent ci ce que c’est là qu’ils le retrouvent. […] Ainsi nous tenons de la région chaude et de la froide ; par quoi avons gens de deux complexions. […] Vous rappelez-vous ce seigneur Pierre d’Archambault qui commandait à Basle pour le duc de Bourgogne et qui fut massacré par les gens du pays ? […] Les gens lisant dans le grec formaient une sorte de franc-maçonnerie.
. — Les Gens qui s’amusent (1886)
Celui du Belier sur-tout est recommandable par des critiques pleines de finesse, & par un précepte donné, sans air de prétention, aux Gens de Lettres : Belier, mon ami, je t’en prie, commence par le commencement, On lui attribue les Mémoires du Comte de Grammont, qui sont très-bien écrits, & qu’on peut proposer comme un modèle à suivre dans ces sortes de Productions.
Virginie est manquée ; ce n’est ni Appius ni Claudius ni le père ni la fille qui attachent ; mais des gens du peuple, des soldats et d’autres personnages qui sont aussi du plus beau choix ; et des draperies d’un moelleux, d’une richesse et d’un ton de couleur surprenant.
Par cette humeur donc, j’ai ouvert avec rapidité cette lettre. » Elle poursuit de la sorte, et ajoute bien des aveux sur ses prompts dégoûts, ses mobilités d’humeur, ses brusques sécheresses envers les gens, si elle n’y prenait garde. […] Elle voit certaines gens, elle prend des bouillons, parce que Dieu le veut ; elle n’a aucun repos ; sa santé, déjà très-mauvaise, est visiblement altérée. […] Ses gens allaient se jeter sur lui : « Arrêtez, leur cria-t-elle, qu’on ne lui fasse rien ; j’en mérite bien d’autres ! […] car lorsque vous êtes au Val-de-Grâce, qu’est-ce que tous vos gens font dans votre maison ? […] Mais il est vrai qu’on verra peu de gens de cette qualité embrasser un genre de vie comme le sien, et demeurer fermes jusqu’au bout dans les grandes vérités de la religion, dans un grand mépris de soi-même, ce qui paroissoit jusque dans ses habits, et dans une uniformité pour ses devoirs essentiels comme elle l’a toujours témoigné.
L’homme n’imagine rien qu’avec son expérience, et dans quelle portion de leur expérience les gens de ce monde auraient-ils trouvé des matériaux pour imaginer les convulsions de l’accouchement ? […] Car elle ne s’établit qu’en détruisant l’égalité primitive, et ses deux institutions principales, la propriété et le gouvernement, sont des usurpations. « Le premier420 qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. […] — L’essieu de sa chaise vient-il à se rompre, tout vole à son secours. — Fait-on du bruit à sa porte, il dit un mot et tout se tait. — La foule l’incommode-t-elle, il fait un signe et tout se range. — Un charretier se trouve-t-il sur son passage, ses gens sont prêts à l’assommer, et cinquante honnêtes piétons seraient plutôt écrasés qu’un faquin retardé dans son équipage. — Tous ces égards ne lui coûtent pas un sol ; ils sont le droit de l’homme riche, et non le prix de la richesse. — Que le tableau du pauvre est différent ! […] Que sa pauvre charrette renverse, je le tiens heureux s’il évite en passant les avanies des gens lestes d’un jeune duc. […] » Ceci nous montre l’esprit, le but et l’effet de la société politique. — À l’origine, selon Rousseau, elle fut un contrat inique qui, conclu entre le riche adroit et le faible dupé, « donna de nouvelles entraves au faible, de nouvelles forces au riche », et, sous le nom de propriété légitime, consacra l’usurpation du sol Aujourd’hui elle est un contrat plus inique, « grâce auquel un enfant commande à un vieillard, un imbécile conduit des hommes sages, une poignée de gens regorge de superfluités, tandis que la multitude affamée manque du nécessaire ».