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1267. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Les deux premiers sont la discussion formelle de certaines questions générales. […] va demander le lecteur, fatigué, je n’en doute pas, de toutes ces observations générales. […] On n’a fait qu’ébranler les fondements du langage, en donnant à tel mot ou à telle forme un autre sens que celui qu’ils ont reçu de la convention générale. […] Le langage de ce livre, par où j’entends non les mots seulement, mais les idées accessoires, les allusions, les rapprochements, la couleur générale, reproduit tout cela. […] Car l’individu trouve ainsi un appui pour sa conscience dans une conscience générale qu’il a concouru à former, et dont les inimitables accents ne fussent jamais sortis de son sein si articulés ni si solennels.

1268. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVIII » pp. 113-116

Dans la politique générale du monde, Rome me fait l’effet d’avoir désormais le rôle qu’a eu en France le ministère du cardinal Fleury : Et le garda jusqu’à nonante !

1269. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — I. Sur M. Viennet »

Il n’y a pas de bonne séance générale de l’Institut sans quelque Fable de M. 

1270. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière »

Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière Tout revient donc là : habituer l’esprit à réfléchir, à penser sans cesse, lui donner de la pénétration : de sorte que rien ne lui soit insignifiant, que tout ce qu’il aperçoit éveille en lui quelque idée ; que ses idées soient dans un perpétuel mouvement, au lieu de se déposer dans un coin de la mémoire, pour y dormir comme de vieux papiers dans la poudre des archives ; qu’elles se heurtent, s’associent, se groupent, se multiplient par leur incessante activité ; qu’elles se renouvellent au contact des impressions récentes, s’agrandissent, se modifient.

1271. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guérin, Charles (1873-1907) »

Charles Guérin soit exempte de toute tare ; il advient que, par recherche de simplicité, la langue d’ordinaire imaginée s’appauvrisse étrangement en formules abstraites et banales : Tristesse de l’esprit qui dissèque les lis Pour qui la volupté ne fut pas la luxure… Mais ces défaillances sont peu fréquentes et jamais elles ne vont jusqu’à altérer gravement l’eurythmie générale d’un poème.

1272. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 34-39

Le plus connu des Ouvrages de cet Ecrivain presque oublié, est l’Histoire générale de la France, durant les deux premieres Races de nos Rois, en deux vol.

1273. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre III. Des Philosophes chrétiens. — Métaphysiciens. »

Tandis qu’on recommence un nouvel article, le précédent nous échappe ; nous cessons de voir les liaisons que les faits ont entre eux ; nous retombons dans la confusion à force de méthode, et la multitude des conclusions particulières nous empêche d’arriver à la conclusion générale.

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