Mirèio, dont nous avons tant parlé, Mirèio et ses douze chants, ce poème de longueur à l’Énéide, est un poème écrit en provençal ; mais, en français, nul grand travail de poésie, de philosophie et d’histoire n’a révélé des noms nouveaux ou consacré des noms déjà connus. […] Francis Wey a écrit des livres renseignés et d’une érudition mordante, comme les Remarques sur la langue française, le style et la conviction littéraire ; ou l’Histoire des révolutions du langage en France ; mais ces études, qui l’ont posé comme homme de lettres devant le public d’une manière si carrée et si imposante, ont versé l’ombre de leur gravité sur un genre de littérature abordé par lui une ou deux fois, et que les pédants croient plus léger parce qu’il ne pèse plus le poids des livres, mais le poids du cœur qu’ils n’ont pas.
Il sait soixante langues mortes ou vivantes, et il ne sait pas le français. […] Étude sur la chaire et la société française au quinzième siècle. […] Il prêchait en français, du moins dans les pays français, et se faisait comprendre également des peuples de langue d’oïl et des peuples de langue d’oc. […] Jules Claretie, de l’Académie française, 1 vol. grand in-8º. […] Le peuple français reconnaît l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme.
Lorsque Dupin fit le discours à l’Académie française le jour de la réception de M.
[Anthologie des poètes français du xixe siècle (1887-1888).]
[Les Poètes français, recueil publié par Eug.
[Anthologie des poètes français du xixe siècle (1887).]
Henri Ghéon est l’un de ces poètes qui retournent ou prétendent retourner à la nature, et s’il mène à bien la série qu’il a commencée, il aura composé avec une méthode presque didactique quelque chose comme des Géorgiques françaises.