Il en est de même du Gui, qui tire sa nourriture de certains arbres, dont les graines doivent être transportées par certains oiseaux, et dont les fleurs ont des sexes séparés nécessitant l’intervention de certains insectes pour porter le pollen d’une fleur à une autre.
Bachelier, fut autrefois bon peintre de fleurs et d’animaux. […] Il y a de bonnes choses d’elle en fleurs et en animaux.
Puis, quand on a dit tout ce qui convient sur ces rares fleurs et ces exquises inutilités, il est bon de s’arrêter à temps et de ne rien exagérer. […] Ses loisirs étaient consacrés à la culture des fleurs et au jardinage pour lequel il avait un goût de prédilection. […] Il aimait les fleurs en tout. […] Un petit poème burlesque, imité du Lutrin et intitulé Le Goupillon, une pure fleur artificielle. […] Et après cela, après tout hommage rendu à la fleur des érudits, au savant aimable et délicat, je m’adresserai aux nouveaux, à ceux qui s’élèvent : Jeunes érudits et savants qui lui succédez, vous le savez mieux que moi, si vous voulez maintenir l’Antiquité à son rang, dans toute son estime, et intéresser à elle les esprits des générations présentes et prochaines, ce n’est pas en l’abordant désormais à la Boissonade et en vous attaquant isolément à des points imperceptibles, c’est en traitant les questions qui la concernent, dans toute leur précision sans doute, mais aussi dans toute leur étendue et leur généralité, et en rattachant les anciens le plus possible au train moderne par une anse moderne aussi, par quelque agrafe puissante, en leur demandant tout ce qui se rapporte chez eux à l’histoire des idées, des mythes, des religions, de l’art, de la police et de la constitution des sociétés, à la marche enfin et au progrès de l’esprit humain et de la civilisation elle-même.
Tu sentiras aussi par degrés toutes les fougues de ton cœur d’homme s’apaiser devant cet immense amour qui purifie tous les autres, et tu seras comme un enfant qu’une fleur contente et rend riche. […] Tout ce qui est resté gravé dans ma mémoire, c’est que nous avons été bien heureux et bien malheureux, et qu’il y avait pour nous bien du soleil à Sin75, bien des fleurs dans les fortifications ; un bien bon père dans notre pauvre maison, une mère bien belle, bien tendre et bien pleurée au milieu de nous ! […] N’irai-je plus m’asseoir sur les tombes en fleurs ? […] On consacre tous les jours de longues pages aux hommes soi-disant de puissance et d’action qui, bien souvent gouvernés eux-mêmes, passent pour avoir gouverné le monde, à ceux qui ont traité et souvent trafiqué des nations : pourquoi regarderait-on à quelques pages de plus ou de moins, quand il s’agit de ces êtres d’élite qui ont habité et véritablement régné dans la sphère spirituelle, dans le monde du cœur, et qui n’ont cessé toute leur vie de cultiver et de cueillir la fleur des meilleurs sentiments ; êtres innocents et brisés, mais qui parlent par leurs blessures et qui apprennent ou rappellent de douces choses, — ou des choses amères, exprimées avec douceur, — aux hommes leurs semblables ? […] Et à cet inappréciable attrait de réalité se joint ici une fleur de poésie et de sentiment, une délicatesse toute féminine de charité, une beauté morale ravissante, mais toute naturelle, toute humaine, sans rien d’ascétique et de forcé.
Elle semble plus moraliste qu’il ne convient à une bergère ; il y a des pensées sous ses rubans et ses fleurs. […] Observant autour d’elle et en elle l’humanité d’une vue un peu chagrine, elle envia tour à tour les moutons, les fleurs, les oiseaux, les ruisseaux, cette nature enfin qu’elle voyait trop peu. […] Elle semblait leur dire, au milieu des fleurs qu’elle en recevait, comme à l’abbé de Lavau : Que vous donner donc en leur place ? […] Presque toujours le printemps, comme chez les trouvères, en est le sujet : L’aimable Printemps fait naître Autant d’amours que de fleurs ; Tremblez, tremblez, jeunes Cœurs : Champs-Élysées sont l’antique et célèbre cimetière de la ville, et que les femmes d’Arles sont d’une insigne beauté. […] Tremblez, tremblez, jeunes Cœurs : L’aimable Printemps fait naître Autant d’amours que de fleurs.
Dès le berceau, l’enfant est allaité avec cet opium, il respire la fleur inerte du lotus bouddhiste, et toute sa vie reste imprégnée du parfum assoupissant qu’elle exhale. […] » — Un antique poète, contemporain de Solon, a dit, dans un distique d’une amertume pénétrante : — « Insensés et bien puérils les hommes qui pleurent la mort et qui ne pleurent point la fleur envolée de la jeunesse ! […] Elle semble tracée d’après les peintures des vases funéraires qui représentent un jeune homme descendant aux Enfers couronné de fleurs, et souriant à Perséphone, qui lui tend la main : — « Celui que les dieux aiment meurt jeune. […] Augier semblait s’être retiré de la poésie dans cette maison de santé littéraire qui s’appelait l’école du bon sens, et il faut dire que son vers l’avait suivi dans sa retraite ; il avait perdu sa fleur, sa fraîcheur, sa légèreté juvénile, il économisait ses rimes, il épargnait ses métaphores. […] Diane vient consoler le pauvre captif, et lui apporte un bouquet de fleurs que Marguerite envoie à son chevalier, du fond de son fin corsage.
les blanches fleurs des magnolias ont quelque chose de la constriction douloureuse des épaules de femmes décolletées, dans un courant d’air. […] Mercredi 4 juin Aujourd’hui, dans mon jardin en fleurs, son petit corps maigre perdu dans sa robe à queue, Mme de Nittis parlait, tout au fond d’un grand fauteuil, où elle ne tenait guère plus de place qu’un enfant, parlait, avec des interruptions, des silences, de pâles sourires ; parlait des premiers temps de son bonheur avec son mari, dans un certain carré de roses trémières, aux environs de la Malmaison, et qu’il avait fallu vendre, un jour de mauvaises affaires. […] Un cabaret dans un terrain vague de Vaugirard, à l’entrée des carrières, devenues des champignonnières, et tout étincelant de beaux cuivres, de reflets de bouteilles aux formes trapues, d’un tas de vieilleries bien luisantes, qui semblaient le mobilier retrouvé d’une auberge de l’ancienne France… Là-dedans, un cuisinier, qui faisait un poulet sauté, une matelote, un certain plat de champignons, comme nul cuisinier au monde, et qui, vous apportait à voir des aquarelles de gazons émaillés de fleurettes, naïves et précieuses, comme ces tapis de fleurs que les Primitifs étalent sous les pieds de leurs martyres, et puis qui, tirant un orgue d’un vieux bahut, servait aux gens appréciant sa cuisine, des airs séraphiques. […] Il avait épousé par principe une femme quelconque, mais comme exutoire de la papillonne, nourrissait une passion platonique pour une Mme D… Or cette Mme D… mourut, et tous les jours Auguste Comte portait des fleurs sur sa tombe. […] Là-dessus, envoi par le mandarin d’une lettre de son plus beau pinceau sur papier rouge, et le lendemain, le Français était introduit dans une petite maison, meublée de jolies choses, et toute remplie de fleurs.