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269. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 115-117

DAQUIN de Chateau-Lyon , Docteur en Médecine, fils du célebre Organiste, né à Paris en 17.. […] L’autre jour chez Pigal, en contemplant Voltaire, Je disois : Qu’a donc mis ce fameux Statuaire Sous les pieds du fils d’Apollon ?

270. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Guillaume Favre de Genève ou l’étude pour l’étude » pp. 231-248

Il revint à Genève avec son fils en 1792 : il y retrouva cette Révolution qui s’y propageait et y engendrait plus que des parodies. Le père et le fils furent incarcérés pendant cette imitation trop réelle de la Terreur. […] Favre se rabattit donc à Marius, l’un des fils de François, et qui était né lui-même à Constantinople. […] Il est piquant de voir comme chacun tirait à soi, par amour-propre, le héros demi-dieu : les Persans, pour se consoler d’avoir été vaincus, faisaient Alexandre fils du premier Darius (de telle sorte qu’en détrônant le second Darius, il n’avait fait que chasser son frère cadet) ; et les Égyptiens, en vertu d’un même point d’honneur, le faisaient fils de leur dernier roi national, Nectanèbe.

271. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « La Religieuse de Toulouse, par M. Jules Janin. (2 vol. in-8º.) » pp. 103-120

Parmi ceux qui se mirent sur les rangs, on citait M. de Ciron, fils d’un président au même parlement, et qui, malgré les convenances apparentes, fut évincé. Mlle de Juliard épousa, le 13 décembre 1646, M. de Turle, seigneur de Mondonville, fils lui-même d’un conseiller au Parlement : nous sommes en pleine robe, et il n’y a de militaires que dans le roman. […] Cette suppression entrait d’ailleurs dans les plans de Louis XIV, lequel, exposant ses maximes d’État pour l’instruction particulière de son fils, a écrit : « Je m’appliquai à détruire le Jansénisme et à dissiper les Communautés où se formait cet esprit de nouveauté, bien intentionnées peut-être, mais qui ignoraient ou voulaient ignorer les dangereuses suites qu’il pourrait avoir. » La destruction de l’institut de l’Enfance, plus ou moins retardée, n’était qu’une des applications et des conséquences de cette politique fixe de Louis XIV. […] À la Cour, ce fut toujours une note fâcheuse contre M. d’Aguesseau d’avoir eu une de ses filles à l’Enfance, et on crut que, sans cette circonstance qui lui donnait une couleur aux yeux de certaines gens, il aurait été chancelier, comme son fils le devint depuis. […] Janin n’est pas et n’a pas voulu être un tableau sévère ; c’est une fraîche et moderne peinture, décorée de noms d’autrefois, animée des couleurs d’aujourd’hui, une trame mobile où se croisent des fils brillants, où se détachent de jeunes figures, où s’est jouée en tout honneur une amoureuse fantaisie.

272. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »

Son père, une fois le premier deuil fait, s’accommodait très-bien de cette ambition poétique de son fils. […] » C’était lui, l’illustre savant, qui avait du génie ; son fils avait un talent qui se cherchait encore. […] Entre son fils, sa belle-fille, ses deux petits-enfants qui jouent avec lui, il cause sur les sujets les plus élevés. […] Ils avaient cela de commun tous deux d’être les fils de pères vénérés. […] Ampère père, une telle alliance lui paraissait tout réunir, et il ne pouvait comprendre les hésitations de son fils.

273. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Il lui dit que son fils Fabio court risque de se faire tuer ; que Lelio le cherche partout avec des spadassins. […] Il le prie de ne point maltraiter Fabio son fils, ni Virginia, qui se sont mariés sans le consentement paternel ; il la recevra pour sa bru avec la dot que Pandolfo jugera à propos de lui donner. […] Il voit venir son fils ; il se retire à l’écart, ne voulant pas encore le détromper. […] Ricciardo les arrête et demande à son fils pourquoi il est si bien armé. […] Pandolfo, qui connaît les habits de sa fille, est convaincu que c’est Virginia elle-même ; il appelle son fils, pour lui faire partager sa colère.

274. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre III. Les traducteurs »

Au milieu de toutes ces témérités, Robert Estienne, suivi plus tard par son fils Henri, énonce le principe à qui l’avenir appartient : la souveraineté de l’usage. […] Amyot, né à Melun en 1513, fils d’un boucher ou d’un mercier, étudia au collège du cardinal Lemoine, puis sous les lecteurs royaux Toussain et Danès. […] Il est nommé précepteur des fils de Henri II, grand aumônier à l’avènement de son élève Charles IX, évêque d’Auxerre en 1570.

275. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

Les noms mêmes des personnages nous en avertissent, ce sont : Pantalon des Bisognosi, Fulvio son fils, Scapin, leur valet ; Beltrame ; Lavinia sa fille ; Mezzetin, marchand d’esclaves, Celia, Laudomia, ses esclaves ; Cintio, étudiant ; Le capitaine Bellorofonte Martellione, étranger ; Spacca, ami de Scapin ; un caporal et des sbires. […] Cintio est le fils d’un correspondant de Beltrame, sur qui il a une lettre de crédit. […] Fils d’un correspondant de Pantalon, il vient toucher une lettre de change de trois cents ducats et racheter Celia, qu’il se propose d’épouser.

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