Il fit élever un mausolée à son fils, de l’argent qu’il consentit de prendre afin de ne pas poursuivre de Piles.
Mon fils… L’hypocrite redouble de tendresse au moment où il se croit sûr de réussir.
Ce que le pasteur John Viénot précise encore en criant à ses coreligionnaires allemands : « Fils de la Réforme, vous ?
Elle s’en assure en recourant au plus vil espionnage, la fait brutalement connaître à son fils, et l’envoie chercher lui-même la preuve de son déshonneur. […] De leur union longtemps stérile, un fils, enfin, leur est né, que de mystérieuses prédictions destinent vaguement à de hautes et glorieuses aventures. […] Dites-moi donc par où les romans de Crébillon fils ont péri ? […] Des fils sont nés sous les yeux de leur père, ils ont vécu sous son toit, ils deviennent hommes, et leur père ne les connaît pas. […] C’est madame Bovary, la mère, négociant le mariage de son fils : « Madame Dubuc ne manquait pas de partis à choisir.
Sa biographie écrite par son fils nous le montre naissant d’une vieille famille du Rouergue qui avait su durer. […] Des fils de l’ancien régime. […] Si le paysan souhaite de rester paysan, le commerçant de rester commerçant, ils seront plus aptes à faire de leur fils, celui-ci un bon paysan, celui-là un bon commerçant. Pour cela il est nécessaire que la principale action exercée sur ce fils dérive du père, ce qui revient à dire qu’aux conditions privées doit correspondre une éducation privée. […] Il fut avant tout et par-dessus tout — et c’est par cela qu’il dépasse l’Allemagne et rentre dans la psychologie européenne de notre âge, — le fils d’un notable bourgeois, — mais un fils émancipé et qui a voulu changer de milieu, aller à la cour et devenir un noble.
Pour les fidèles, c’est le drame des drames et un drame réel auquel le Fils de Dieu participe en personne chaque matin. […] Ce fut bientôt la vie même du Fils de Dieu, puis la vie de la Sainte Vierge et ses miracles, puis les miracles de nos Saints. […] Les deux maîtres du genre seront Augier et Dumas fils. […] Un véritable malfaiteur viendra lui disputer la place : Dumas fils justement. […] Quant au drame d’idées, seule forme acceptable de la « pièce à thèse » selon Dumas fils, elle ne réussit à vaincre ce qu’elle a en soi d’anti-dramatique que dans les œuvres souvent fortes de François de Curel, la Part du Lion, la Nouvelle Idole ; il convient de ne pas confondre ce noble artiste avec les médiocres « naturalistes » au milieu desquels il s’est révélé.
Cette mère qui avait obtenu merci, la veille, et promesse de sauvegarde pour son abbaye ; ce serment violé ; ce double sacrilège commis par un féroce baron sur des nonnes innocentes ; ce fils pieux enchaîné par l’honneur à son seigneur indigne ; approuvé, la veille encore, pour son effort de loyauté, par sa mère, et qui voit brûler cette mère qu’il vient seulement de retrouver, d’embrasser, — qui arrive trop tard pour la sauver, et qui, pour consommation dernière, voit son psautier brûler sur sa poitrine ; image admirable et sainte ! […] La Fontaine empruntait et reprenait à Boccace ce que Boccace, qui était fils d’une Parisienne, avait emprunté à nos vieux conteurs. […] Les fils les plus divers ont été brouillés dans une même trame.