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1580. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128

» De tels vers, adressés à la plus jeune et à la plus enivrante des beautés de la cour d’Alphonse, devaient être amers à Léonora, si les sentiments de Léonora dépassèrent jamais l’enthousiasme et l’amitié d’une femme vertueuse pour un respectueux adorateur. […] XII Cette sœur du Tasse, Cornélia, objet, comme on l’a vu, de tant de sollicitude de son père et de son frère, avait été mariée malgré eux, par ses oncles avides, à un gentilhomme de Sorrente, nommé Mazio Sersale, qui l’aimait, à condition qu’il ne réclamerait jamais la fortune de sa femme dans la dot de leur sœur Porcia, femme de Bernardo Tasso. […] D’un côté, une tendre admiration mêlée de pitié pour le génie d’un grand poète, qui était en même temps le plus beau et le plus héroïque des jeunes courtisans de la maison d’Este ; une reconnaissance chevaleresque et poétique de l’autre côté pour une femme accomplie, que son rang et sa piété élevaient au-dessus des soupçons : voilà les seuls rapports que l’histoire sérieuse puisse constater entre Léonora et le Tasse. […] Le jeune duc d’Urbin avait indignement congédié sa femme Lucrézia, qu’il trouvait trop âgée pour lui, malgré ses talents et ses charmes.

1581. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

Mes condisciples étaient pour la plupart de jeunes paysans des environs de Tréguier, vigoureux, bien portants, braves, et, comme tous les individus placés à un degré de civilisation inférieure, portés à une sorte d’affectation virile, à une estime exagérée de la force corporelle, à un certain mépris des femmes et de ce qui leur paraît féminin. […] La maîtresse, courageuse femme s’il en fût, vint à mourir. […] Les idées religieuses du peuple n’avaient pas été atteintes ; les congrégations se reformaient : les religieuses des anciens ordres, devenues maîtresses d’école, donnaient aux femmes la même éducation qu’autrefois. […] Ce qui constitue l’essence du talent, le désir de montrer la pensée sous un jour avantageux, leur eût semblé une frivolité, comme la parure des femmes, qu’ils traitaient nettement de péché. […] Je me rappelle sa beauté (une beauté de femme), sa taille élégante, la ravissante grâce de ses mouvements.

1582. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Ségalas, Anaïs (1819-1895) »

. — La Femme (1847). — Nos bons Parisiens (1865). — Les Mystères de la maison (1865). — Poésies pour tous (1866). — Les Magiciennes d’aujourd’hui (1869). — La Vie de feu (1875). — Les Mariages dangereux (1878). — Les Rieurs de Paris (1880). — Les Romans du wagon (1883). — Les Jeunes Gens à marier (1886).

1583. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 136-137

Cette anecdote prouve combien l’indulgence est naturelle à l’égard des femmes, & combien sont plus prudens les Auteurs qui continuent d’emprunter le nom de quelques-unes pour en parer leurs Ouvrages, sans dévoiler indiscrétement le mystere.

1584. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 357-358

Deux Pieces de Montfleury, la Fille Capitaine, & la Femme Juge & Partie, sont restées au Théatre ; avantage qui le met au dessus de la plupart des Poëtes comiques, venus après lui, qui ont beaucoup plus travaillé, & dont il n’est rien resté.

1585. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Collin de Vermont et Jeaurat » p. 94

Ce sont des Musulmans qui conversent ; des Femmes du sérail qui travaillent, une Pastorale, un Jardinier avec sa Jardinière.

1586. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Béjot, Alfred »

Anonyme C’est un livre de poésie pure, c’est aussi un livre de réalité poignante, un salut en même temps qu’un adieu à la vie, puisqu’il s’agit d’un poète, atteint du mal inguérissable de la phtisie, dont il meurt, dont il se sent mourir, agonisant amoureux de la nature, des cieux de Provence, des joies des choses, des tendres caresses de la femme, de tout ce qui ravit les autres et qu’il faut quitter.

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