À partir de la Révolution française, de cette révolution qui, en faisant souvent mine de mourir, mais ne mourant jamais, nous a légué, pour nous consoler de sa perte momentanée, le parlementarisme, ce joli enfant de sa façon, qui nous ramènera toujours, dans un temps donné, à sa mère, si nous sommes assez aveugles pour nous fier à ce charmant petit, Thureau-Dangin a compté sur ses doigts le nombre de fois que la pierre de ce Sisyphe infortuné, qui a tant essayé de la mettre en équilibre, lui est retombée sur les pieds, mais il n’a jamais pensé que ce fût la faute de l’équilibriste ou de la pierre. […] Et ce ne fut pas tout : après Mallet-Dupan, longtemps après Mallet-Dupan, tué par le royalisme et qui n’était, après tout, qu’un écrivain resté sur les hauteurs de la pensée, le royalisme tua, mais sur le terrain de l’action, des hommes de gouvernement comme le duc de Richelieu, de Serres, Villèle et Martignac, ministres parlementaires, renversés par d’indignes coalitions de Parlement, qui en même temps, du coup, tuèrent la monarchie que ces ministres essayaient de fonder.
Pour Louis XIV donc, comme pour tous les hommes qui ont l’ambition très légitime de leur supériorité et qui essayent de grandir le pouvoir en le concentrant, telle était la question première et celle qui, dans l’adoption d’une mesure rapetissée par la haine, devait faire fléchir toutes les autres considérations. […] Et, en effet, un écrivain doué de l’instinct politique qui manque à Weiss, et n’ayant, pas plus que lui les passions aveuglantes du sectaire, aurait frappé au cœur même de la question historique qui domine tout son livre, et eût essayé de la résoudre au lieu de la prendre des mains de tout le monde toute résolue, et résolue comme tout le monde résout les questions !
Aussi, faut-il le reconnaître, dans les circonstances qui nous entourent, en face des monstrueuses comparaisons qu’on se permet, essayer de rendre plus populaire et plus facile cette étude de l’Évangile qui nous élèverait la tête et nous ouvrirait le cœur si nous savions y revenir, c’est là une tentative d’esprit pénétrant qui voit les maux de ce temps et leur remède, c’est une noble et touchante entreprise d’intelligence et de charité. […] L’œuvre essayée par lui à son tour a été plus d’une fois entreprise, et les difficultés qu’elle a toujours présentées sont nombreuses.
Il relève les draps sur ses yeux, pour essayer de ne plus voir la chambre maudite ; il la voit mieux encore. […] Essaye-la ; n’aie pas peur, Bill, de lever le coude. Maintenant reprends haleine et essaye mon cor, Bill. […] On n’essaye plus d’affecter une piété qui ne trompe personne et qui ne mène à rien. […] Il essayera de mettre la concorde entre les hommes.
Nous regarderons alors ses organes en exercice ; nous essayerons de découvrir de quelle façon elle recueille le pollen des fleurs, comment elle l’élabore, par quelle opération intérieure elle le change en cire ou en miel.
Essayez, si vous en doutez. […] On essaie d’en combler quelques-unes par des raisonnements à partir des faits connus. […] Il faut les condenser en formules pour essayer d’en dégager les caractères généraux et les rapports. […] A partir de tout fait connu on peut essayer d’inférer des faits inconnus. […] Nous essayons ici de formuler ces questions dans un tableau méthodique.
Pris ainsi au dépourvu par l’événement, les novateurs se sont crus obligés de finir en toute hâte ce qu’ils avaient jusque-là essayé avec plus de lenteur ; et sur quelques fondements réels, sur quelques faits ingénieusement observés, ils ont vite échafaudé leur monde ; ils ont bâti en un clin d’œil temple, atelier, cité de l’avenir.