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827. (1890) L’avenir de la science « XII »

L’humanité n’eût point été complète sans la vie monastique ; la vie monastique ne pouvait d’ailleurs être représentée que par un groupe innombrable : donc tous ceux qui sont entrés dans ce groupe, quelque oubliés qu’ils soient, ont eu leur part à la représentation de l’une des formes les plus essentielles de l’humanité. […] On conçoit d’après cela un état où écrire ne formerait plus un droit à part, mais où des masses d’hommes ne songeraient qu’à faire entrer dans la circulation telles ou telles idées, sans songer à y mettre l’étiquette de leur personnalité.

828. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »

Il entra à l’Académie Goncourt en 1917. […] On citera entres autres écrits sur l’art : D.

829. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »

II Avant d’entrer dans l’exposition détaillée des diverses formes de la loi d’association, examinons d’abord les propriétés fondamentales de l’intelligence. […] Dans ces affirmations doit entrer un état actif, une disposition appelée croyance.

830. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310

Il y a dix ans environ, M. de Musset adressait à M. de Lamartine une Lettre en vers, dans laquelle il se tournait pour la première fois vers ce prince des poètes du temps, et lui faisait, à son tour, cette sorte de déclaration publique et directe que le chantre d’Elvire était accoutumé dès longtemps à recevoir de quiconque entrait dans la carrière, mais que M. de Musset, narguant l’étiquette, avait tardé plus qu’un autre à lui apporter. […] Les autres, un peu plus tôt, un peu plus tard, tous très jeunes, quelques-uns encore enfants, sont donc entrés en lice pêle-mêle, à l’aventure.

831. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181

Ducloz-Dufresnoy, mort tout récemment sur l’échafaud, et entra comme élève à l’École polytechnique au moment de la création. […] Il essaya, vers 1805, d’entrer dans l’administration et fut quelque temps placé auprès du comte Estève, trésorier général de la Couronne.

832. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333

« Autrefois, disoit-il, on croyoit à tout, à l’astrologie, à la magie, à toutes les sottises imaginables ; mais actuellement on ne croit à rien. » Entendant un jour des esprits-forts nier l’existence d’un premier être, il entra dans une rêverie profonde. […] Le musicien soutenoit que ce mot rendroit ridicule l’air le plus beau ; & le poëte assuroit le contraire, disoit que tous les mots pouvoient se chanter aussi bien qu’entrer dans les vers.

833. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349

Le temps est nécessaire pour entrer dans la barbarie comme pour en sortir : ainsi on peut dire qu’il faut des traditions, même pour parvenir à l’état de décadence, et surtout pour s’y maintenir. […] La poésie, sans cesser de se consacrer à célébrer les attributs de Dieu, doit entrer davantage dans les affections de l’homme, et surtout dans la liberté morale ; car, comme nous le dirons tout à l’heure, le règne du fatalisme va finir aussi dans les royaumes de l’imagination, et cela seul change beaucoup toutes les données poétiques.

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