Armand Lefebvre, deux grands ennemis dans le monde : une ennemie continentale, l’Autriche ; une ennemie maritime, l’Angleterre. […] L’avare Carthage, en son temps, n’était pas plus l’ennemie nécessaire de Rome. […] Armand Lefebvre, et qui n’a pas été assez remarqué dans l’histoire de cette fameuse lutte, c’est que la paix qui a suivi les victoires de Marengo et de Hohenlinden a été pour la France et pour ses ennemis un moment décisif. […] Qu’un seul jour nous fussions vaincus ou à demi vaincus, qu’un seul instant la fortune des armes hésitât, et tous nos ennemis cachés ou publics se lèveraient à la fois et fondraient sur nous. […] L’Europe entière lui est ennemie : il réorganisera l’Europe sur de nouveaux fondements.
je vous prends à témoin que, dans votre désastre, je n’ai reculé ni devant les traits des ennemis, ni devant aucun genre de danger, et que, si ma destinée l’eût voulu, j’étais digne de mourir avec vous. […] Ils voyaient l’armée diminuée d’un tiers depuis le passage du Niémen, et non par les combats, mais par l’impossibilité de subsister dans un pays pauvre et que l’ennemi ravageait en le quittant. […] De grands feux allumés firent croire à l’ennemi qu’on allait camper en ce lieu. […] Il a fallu abandonner à l’ennemi l’artillerie, le bagage, et (triste nécessité de la guerre !) […] Il fallait la rejoindre au milieu des ennemis qui nous entouraient.
On y voit son valet, rendant cette justice à son maître, d’être estimé des bons écrivains, & de n’avoir pour ennemis, Qu’un tas de jeunes veaux, Un tas de rimasseurs nouveaux, Qui cuident eslever leur nom Blasmant les hommes de renom ; Et leur semble qu’en ce faisant, Par la ville on ira disant : Puisqu’à Marot ceux-cy s’attachent, Il n’est possible qu’ilz n’en sçachent. […] Marot, de retour dans sa patrie, & triomphant d’une odieuse cabale, se vengeoit de la persécution de ses ennemis, leur rendoit ridicule pour ridicule. […] Honneur, voulant que chacun vive en paix, envoie inviter à dîner, par Mercure, tous ces poëtes ennemis jurés. […] Marot l’interrompt, entre dans le détail des injustices de ses ennemis, & se plaint ainsi de Sagon : En mon absence il feist son Coup d’essay, Pensant que plus en France, bien le sçay, Venir ne deusse, & que de prime face Il obtiendroit mon lieu royal & place. […] Donné en nostre palais, ce jourd’y après disner ; scellé de nostre grand scel, & signé Honneur en tout. » Nous verrons dans la suite Marot avoir affaire à d’autres ennemis que des poëtes.
Je m’avancerai portant la couronne, vers mes ennemis. […] Nous irons trouver nos ennemis dans leur logis. […] On le vit tout seul résister encore aux ennemis. […] Il rencontra devant les degrés maint ennemi vigoureux. […] que d’ennemis il se fit parmi les Hiunen hardis !
En 1626, le comte de Talleyrand-Chalais, ennemi du cardinal, est jugé à mort, et exécuté à Nantes. […] C’est ainsi que le cardinal traita tous les grands et les hommes en place qui étaient, ou qu’il regardait comme ses ennemis. […] On sait que Richelieu se servit toujours de cette voie pour assassiner juridiquement ses ennemis. […] Parmi ses juges étaient ses plus violents ennemis. […] On traîne l’accusé, chargé de chaînes, jusque dans la maison de campagne du cardinal ; et c’est là, contre toutes les lois du royaume, c’est sous les yeux et dans la maison même de son ennemi, qu’on lui fait son procès.
que d’ennemis s’élèvent contre moi ! […] Frappe tous mes ennemis à la mâchoire ; brise-leur les dents, à ces impies ! […] soyez foudroyés d’effroi, ô mes ennemis ! […] La terre convulsive trembla, les fondements des montagnes chancelèrent, parce qu’il s’irrite, mon Dieu, contre mes ennemis. […] « Mes ennemis crient vers Jéhovah… « Mais point de salut !
Il ne vit, dans Saurin, qu’un ennemi qu’il étoit nécessaire de perdre pour se sauver. […] Guillaume Arnould, jeune savetier, esprit foible, fut, dit-on, l’instrument que Rousseau mit en œuvre pour accabler son ennemi. […] Enfin le coup dont Rousseau vouloit accabler son ennemi, retomba sur sa tête. […] Boindin, nous dit-on, étoit encore plus leur ennemi, qu’il n’étoit celui de Rousseau. […] Les apologistes de ce grand poëte se moquent de la preuve qu’on tire du contraste de ses mœurs, avec celles de ses trois implacables ennemis.