Si on le savait là, on s’éveillerait plus vite et le chercherait ; car le but est le supplice où l’on viole le droit d’asile du Christ houiller ci-devant ; les ouvrages de défense gourmands ne tolèrent une prémice de bonheur et avancent de la porte Sud. — Or, le guet se dégrade lui-même, belluaire pleurant devant le chrétien. […] Certainement, nous sommes en droit d’attendre beaucoup de M.
Gardiennes de la vie humaine, protectrices des droits de la famille, de la foi jurée, du foyer des hôtes, les Érynnies semblaient mériter la reconnaissance due aux services ingrats strictement rendus. […] Elles restaient dans la religion nouvelle par droit d’archaïsme, comme survivent, dans quelques Codes, des pénalités atrocement arriérées, non abolies, jamais appliquées ; fantômes odieux qui font tache sur la lumière des lois adoucies.
Nous avons le droit de parler de saints français et de tradition catholique française, car la grâce ne détruit pas la nature, mais simplement la perfectionne en gardant ce qu’il y avait de bon dans l’individualité. […] La France a toujours occupé dans l’Église une place privilégiée et les papes ont souvent proclamé à quel rang notre patrie a droit.
Rosine refuse : elle ne veut pas « servir » ; c’est son idée et c’est son droit. […] Encore une femme à revendications et qui nous rebat les oreilles de ses droits : droit à la liberté, droit au travail, droit à la pensée, droit au « développement intégral de son être », droit au bonheur, droit à l’adultère, etc. […] C’est que, bénévolement, je les croyais de sens droit et d’âme haute. […] Un postulat dramatique a le droit d’être idiot. […] le sentiment a ses droits.
Zola fût entré tout droit, dès le premier coup, à l’Académie, et l’on ne s’expliquerait pas non plus maintenant qu’il n’y entrât pas. […] Hermil a-t-il le droit, lui, si bassement, si lâchement cruel, de se révolter contre ce châtiment inattendu ? […] Mais l’amant n’a pas renoncé à ses droits, très fréquemment exercés d’ailleurs, et à peine le : « oui » a-t-il été dit par l’infidèle qu’il vient les réclamer. […] Anatole France maintient son droit à la fantaisie. […] Il n’aurait pas signé une ligne de la Déclaration des droits de l’homme, à cause de l’excessive et inique séparation qui y est établie entre l’homme et le gorille.
En même temps la régularité du don fit regarder, comme un droit attaché au mérite, ce qui n’avait été jusqu’alors que le prix capricieux de quelques flatteries bien tournées, et l’Etat parut avoir donné ce que le roi s’interdisait de reprendre. […] Sans doute la médiocrité de son éducation lui rendait ce secours nécessaire ; mais c’est le trait d’un caractère droit et d’un esprit excellent, non seulement d’en avoir usé quand on le lui offrait, mais de l’avoir recherché. […] L’esprit français fit comme le roi ; il revendiqua enfin son droit de préséance, en France, sur l’esprit espagnol. […] Si Louis XIV eût été capable d’une telle petitesse de sentiments, il n’aurait plus le droit de donner son nom à son siècle. […] Sa hardiesse était d’autant plus efficace qu’elle lui venait, non de témérité et d’impunité, mais d’une connaissance plus exacte des droits qu’elle tire de la foi, et des limites que doit y mettre la charité.
Mais la pensée humaine fait aussi valoir ses droits, dans un voyage à travers le vaste océan ; partout où l’œil se porte, il voit les flots, les nuages, ou la clarté du ciel, et cette contemplation le reporte aux événements familiers d’autrefois. […] « Mais, dans les derniers temps, les années de l’illustre octogénaire avaient réclamé leurs droits naturels. […] Quoique lié avec des rois, vivant au sein de l’éclat de la monarchie, lui-même homme de cour et baron, honoré de la faveur des cours princières, il était toujours resté un homme libéral, un ami de la liberté publique et des droits individuels, un vaillant défenseur de tout libre développement du vrai, du beau, du juste, des droits légitimes de l’homme. […] Le sentiment du droit à la liberté individuelle l’emportait chez lui sur tout, car il savait que le bonheur parfait et la liberté sont deux idées inséparables dans la nature et dans l’espèce humaine. […] « Puis, me tournant droit vers l’autre pôle, je vis la brillante constellation de quatre étoiles, dont la présence ne se révèle que par la première paire.