. — Origines de notre structure intellectuelle I Diverses origines DE NOTRE STRUCTURE INTELLECTUELLE ET CÉRÉBRALE. — On peut les réduire à cinq. — 1° Insuffisance de l‘expérience individuelle ; 2° de l’expérience ANCESTRALE ; 3° de la SÉLECTION NATURELLE. […] I Diverses origines de notre structure intellectuelle et cérébrale. — insuffisance de l’expérience individuelle, de l’expérience ancestrale et de la sélection naturelle. […] Les divers changements qui se suivent en nous ne se suivent donc pas comme des fantômes inertes entre lesquels il n’y aurait qu’un ordre abstrait : leur série n‘est pas pour la conscience un objet de contemplation indifférente et comme de calcul algébrique ; la succession est un entraînement, une transition forcée d’un terme à l’autre, un lien qui vous tire comme quand un câble vous saisit et vous soulève progressivement par une traction invincible. […] Enfin, avant à démontrer le principe des causes finales comme différent du mécanisme, on commence par supposer que le mécanisme même est impossible sans les causes finales ; de la dépendance réciproque des diverses parties de l’univers on tire immédiatement, sans démonstration, la conclusion suivante : « Il faut donc que, dans la nature, l’idée du tout ait précédé et déterminé l’existence des parties. » Cela revient à dire que la nécessité réciproque des parties dans un tout présuppose toujours l’idée de ce tout comme cause, conséquemment une cause idéale ou finale ; or, c’est précisément ce qui est en question : il s’agit de savoir si la soudure indestructible des parties d’un mécanisme suppose partout un ouvrier qui les ait soudées d’après une idée, ou si, au contraire, les lois du déterminisme et du mécanisme ne suffisent pas à expliquer cette détermination réciproque et mécanique des parties.
Il s’était formé, de ses débris mêlés aux dialectes vulgaires des provinces romaines et de la Gaule méridionale, une langue usuelle, imparfaite, flottante, diverse, par laquelle on s’entendait tant bien que mal dans la conversation, mais sans pouvoir y graver ses pensées dans cette forme solide, convenue et uniforme, seule langue avec laquelle on puisse construire des monuments de style. […] Création, théogonie, histoire, vie et mort, phases primitives, successives et définitives de l’esprit, destinée de tous les êtres animés, de l’âme humaine d’abord, puis de celle de l’insecte, puis de celle des soleils, puis de celle de ces myriades d’esprits invisibles, mais évidents, qui comblent le vide entre Dieu et le néant, qui pullulent dans ses rayons, et qui sont, je n’en doute pas, aussi divers et aussi multipliés que les atomes flottants qui nous apparaissent dans un rayonnement de soleil ; je crus tout comprendre ; et, en effet, je compris tout ce que Dieu permet de comprendre à une de ses plus infimes intelligences. […] Les personnages passent comme des fantômes sous le fouet des démons et sous l’œil du poète ; l’intérêt, sans cesse morcelé et interrompu, passe avec eux et ne laisse qu’un éblouissement dans l’imagination ; tandis que, dans l’épopée telle que je la concevais, l’intérêt attaché aux mêmes âmes dans des péripéties diverses ne se rompait qu’à leur réunion définitive et à leur béatitude éternelle. […] Lié avec tous les membres distingués de cette aristocratie élective qu’on appelle le Sacré Collège, il les avait vu arriver à Rome, y remplir successivement les divers degrés des fonctions de l’Église et de l’administration au Vatican, puis s’élever de dignités en dignités jusqu’à ces épiscopats, à ces cardinalats, à ces principautés, à cette papauté qui les rendaient arbitres de la politique sacrée ou profane du monde catholique.
René Crevel, par ses amitiés à La NRF (Gide, Arland), ses relations dans les milieux mondains et littéraires les plus divers, et ses amitiés Dada puis surréalistes, est partout à la fois dans le champ littéraire, et nulle part à demeure. […] Un Julien Sorel, par exemple, qui n’a point trouvé son salut dans la froide ambition, par son crime nous montre comment un fait divers devient un fait lyrique. […] De même aussi pour Stendhal et de ce fait divers par lui métamorphosé en fait lyrique. […] Le fait divers défraya la chronique en 1924 : l’assassinat du fils d’une riche famille de Chicago Bobby Franck, 14 ans, par deux jeunes gens eux-mêmes fils de milliardaires, étudiants brillants, Nathaniel Leopold, fasciné par Nietzsche, et Richard Loeb.
Niel s’est attaché dans sa collection à ne reproduire que ce qu’il y a de plus authentique et de tout à fait original, et il s’en est tenu à une seule espèce d’images, à celles qui sont dessinées aux crayons de diverses couleurs par les artistes du xvie siècle : « On désignait alors par le nom de crayons, dit-il, certains portraits sur papier exécutés à la sanguine, à la pierre noire et au crayon blanc ; teintés et touchés de manière à produire l’effet de la peinture elle-même. » Ces dessins fidèlement reproduits, et où la teinte rouge domine, sont dus primitivement la plupart à des artistes inconnus, mais qui semblent être de la pure lignée française. […] Henri commence en marquant son intention : Allons nous promener, nous deux seuls, lui dit-il en lui prenant la main et passant familièrement, selon sa coutume, ses doigts entre les siens ; j’ai à vous entretenir longuement de choses dont j’ai été quatre fois tout près de vous parler ; mais toujours me sont survenues, en ces occasions, diverses fantaisies en l’esprit qui m’en ont empêché.
Quand on lui demandait plus tard où il avait pris cette connaissance approfondie du monde et des diverses passions, il avait le droit de répondre : « Dans mon propre cœur. » Pendant qu’il professait la théologie à Vienne, il fut ordonné prêtre en 1692 ; il s’y essayait dans la chaire ; il y prononça l’Oraison funèbre de Henri de Villars, archevêque du diocèse ; il alla prononcer à Lyon celle de l’archevêque M. de Villeroi, mort en 1693. […] Dans tout le cours de ce développement, il est impossible de s’arrêter et de mettre le point à aucun endroit ; c’est une seule et unique pensée qui court par des branches multipliées et sous des couleurs diverses.
N’est-ce pas lui qui dans son poème de Psyché, dans cet hymne à la Volupté, c’est-à-dire à la Plaisance, comme dirait Froissart, nous a confessé ses goûts divers : J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout : il n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’aux sombres plaisirs d’un cœur mélancolique. […] Pour prendre idée du zèle et du sentiment que Froissart apportait à la confection de son œuvre, il faut lire les diverses préfaces et les passages où il s’en exprime avec effusion.
Il prit part aux divers sièges en Flandre, dans les années suivantes ; à la prise de Valenciennes (1677), il fut de ceux qui entrèrent les premiers dans la place. […] Le Cabinet généalogique (Bibliothèque impériale) contient un dossier concernant la famille Pajot et ses diverses branches.