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298. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 305

Le Président de Fieubet mit au bas du Portrait de Madame de la Suze, ce quatrain digne du Siecle d'Auguste.

299. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 400-401

Quoi qu'il en soit, M. de Valincour vit ses travaux & sa Bibliotheque périr avec une fermeté digne des anciens Philosophes.

300. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 220

Marin, un grand respect pour la Morale & la Religion », sont autant de traits dignes d’éloges, auxquels l’Auteur de l’Année Littéraire paye un juste tribut.

301. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 206

Son nom ne conserve pas aujourd'hui toute l'estime qu'il mérite ; telle est l'influence du temps sur les suffrages des hommes : mille petits Auteurs, qu'on compare à Chapelle & à Chaulieu, ne seroient pas dignes d'être comparés à Saint-Gelais.

302. (1932) Le clavecin de Diderot

Cette fois, l’opération consiste à empiler l’un sur l’autre, en paquets, tous ces feutres de sournoiseries, dont la pression, digne collaboratrice des scléroses organiques, ne fera point quartier aux méninges. […] Les tribus que leurs prédécesseurs ensoutanés frustrèrent du bienheureux état d’innocence, ils les examineront pour le plaisir de constater qu’elles n’ont pas eu le temps de fignoler des complexes, dignes des métropolitains. […] Ainsi, du fait de cette circoncision capitale, s’estiment-ils dignes du Paradis. […] La menace que ne cesse d’être une poésie digne de ce nom, Platon ne fut-il pas le premier à la reconnaître, qui chassait les poètes de sa République bavarde et opportuniste, la première république des professeurs. […] Cette brute d’airain, sous son apparence de nudiste obtus, avec son anatomie d’adjudant, il est le digne successeur de Dieu, de l’Immobile, pour qui, étant donné ses attributs, la création n’est concevable que sous forme de divertissement fécal.

303. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

Benjamin (Constant) est de ce nombre ; il ne fera jamais rien qui soit digne de son esprit… » Le pronostic était bien absolu ; il s’est pourtant vérifié en grande partie. […] Quant à la nation, de même et par un mouvement de sympathie généreuse, il se sentait redevenir Français à mesure que la France était plus malheureuse et plus écrasée ; il aimait à se confondre avec nous dans une même douleur unanime : « J’ai toujours la même aversion, disait-il (mai 1814), pour la toute-puissance partout où elle se trouve, parce qu’en effet je la vois partout également immodérée dans son ambition et son orgueil… Je crains pour les plus forts l’ivresse du pouvoir à laquelle si peu de têtes résistent ; je la crains encore après la modération, vraiment digne des plus grands éloges, du premier moment. […] Ceux que vous avez plaints et révérés dans le malheur, vous les aimez aussi dans la prospérité ; ceux que vous avez exécrés quand ils exerçaient la tyrannie, vous les exécrez encore quand ils sont tombés… En comparant ces deux manières de fidélité, l’une aux principes, l’autre aux personnes, je remarquerai, quoi que vous en puissiez dire, que la vôtre est beaucoup plus passionnée, beaucoup plus jeune que la mienne, et que, quelques efforts que vous ayez faits pour vous calmer par l’étude de la philosophie et une longue retraite, vous avez encore le cœur plus chaud et les sentiments plus ardents que celui que vous accusiez quelquefois de trop de jeunesse. » Bientôt la correspondance cessa, s’interrompit ; en la renouant l’année suivante, Sismondi s’y prit d’un ton fort digne, pas trop humblement, et sans faire son mea culpa du passé. […] Il s’y trouve tout à côté peut-être de quelque orthodoxe calviniste qui croit à la doctrine de la prédestination, ou de quelque socinien et rationaliste qui ne voit dans le christianisme que le travail successif des hommes les plus vertueux et les plus éclairés de tous les âges, et dans la morale que l’héritage et le perfectionnement des siècles : « Tous deux se disent chrétiens, et je le crois, écrivait-il à une amie digne de le comprendre, je les reçois comme frères, et j’ai du plaisir à m’associer à eux dans un hommage public de reconnaissance et d’amour à l’Être qui nous a donné l’existence et qui l’a douée de tant de biens. » Qu’on la partage ou non, cette façon d’entendre le christianisme, et qui se rapproche de celle d’Abauzit ou de Channing, est élevée et bien pure.

304. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « François Ier, poëte. Poésies et correspondance recueillies et publiées par M. Aimé Champollion-Figeac, 1 vol. in-4°, Paris, 1847. »

Montaigne, qui était de la génération suivante, nous a montré son digne père, homme de plus de zèle que de savoir, « eschauffé de cette ardeur nouvelle, de quoy le roy François premier embrassa les lettres et les mit en crédit », et l’imitant de son mieux dans sa maison, toujours ouverte aux hommes doctes, qu’il accueillait chez lui comme personnes saintes. […] François Ier répondait d’avance à ces dignes éloges, lorsque, de sa prison d’Espagne, il lui écrivait dans une chanson : Cuer resolu d’aultre chose n’a cure Que de l’honneur. […] On mit en oubli bien d’autres productions de la veille plus dignes de survivre, et dans un recueil des Marguerites poétiques, espèce d’Anthologie finale qui résume la fleur du xvie  siècle20, je ne vois point qu’à l’article Roses on ait daigné se souvenir de cette pièce si gracieuse de Bonaventure des Periers. […] Parmi les publications de date postérieure concernant Marguerite, je veux au moins indiquer celle du comte H. de La Ferrière-Percy, qui nous a donné le Livre de dépenses de la digne reine, — dépenses des plus honorables, des plus généreuses, — et une étude sur ses dernières années (Paris, Aubry, 1862).

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