« Mais si, comme on l’a dit et comme de notre temps on ne se lasse pas de le prouver, l’histoire est toujours à faire, cela est vrai surtout de l’histoire des lettres, où les tentatives nouvelles du talent, les disputes des écoles, les prétentions du paradoxe et les démentis de l’expérience font incessamment découvrir des points de vue négligés dans l’art, des enseignements utiles pour le présent, des encouragements à la vraie nouveauté, des préservatifs contre la fausse et stérile hardiesse, et toute une étude d’imagination et le goût à faire pour l’avenir, sur les monuments du passé. » M.
L’école historique a découvert deux vérités, qui, bien qu’elles aient vaincu, ont encore à combattre et n’ont pas achevé de transformer la critique. […] Toutes les vérités sont vieilles ; mais apercevoir la portée nouvelle d’une vieille vérité, c’est vraiment découvrir.
Quand Firmin vint nommer l’auteur, ce fut une explosion d’enthousiasme, le duc d’Orléans se tenant debout et découvert pour écouter le nom de son employé. […] Dumas « n’a guère compris Shakespeare, mais il s’est découvert en lui ».
Dans mon temps, on y aurait à peine découvert, et non sans fatigue, une ou deux mauvaises femmes. Maintenant partout où je m’adresse pour en découvrir une bonne, j’entends dire : celle-ci a fait ceci, cette autre a fait cela.
Il découvre tout de suite le point faible, il sent le ridicule et, s’il le voulait, il ferait un vaudevilliste sans pair. […] Il a découvert un nouveau local et il va se remettre à l’œuvre.
Ce mépris, qui, lorsqu’il n’a pas la paresse pour cause, sert beaucoup à l’élévation des âmes, inspirait à Jésus des apologues charmants : « N’enfouissez pas en terre, disait-il, des trésors que les vers et la rouille dévorent, que les larrons découvrent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où il n’y a ni vers, ni rouille, ni larrons. […] Jésus répétait souvent que celui qui a trouvé le royaume de Dieu doit l’acheter au prix de tous ses biens, et qu’en cela il fait encore un marché avantageux. « L’homme qui a découvert l’existence d’un trésor dans un champ, disait-il, sans perdre un instant, vend ce qu’il possède et achète le champ.
Si l’art faisoit l’éloquence, si le travail & la réflexion pouvoient nous en découvrir les secrets, les grands orateurs seroient-ils plus rares que les grands poëtes & les grands peintres ? […] C’est à la physique, dit-il, à les étudier parfaitement ; c’est à elle à tâcher d’en découvrir la nature, les causes, les caractères & les effets, moyennant la liaison de l’ame avec le corps.