Aussi avait-on commencé par comparer Victor Hugo avec ses plus illustres contemporains, les Lamartine, les Vigny, les Musset. […] Même dans l’époque contemporaine, Beyle trouve encore de l’énergie. […] Et par conséquent quelle place lui appartient dans le mouvement de la pensée contemporaine et dans la suite du développement philosophique ? […] Parmi les contemporains, il semble se rattacher surtout à Stuart Mill et à Spencer. […] Il n’en est plus de même, et ç’a été le rôle de la psychologie contemporaine que de dissiper cette illusion.
Voilà pourquoi un Romain contemporain de Marc-Aurèle et un gentilhomme anglais contemporain de Charles Ier ont pu avoir les mêmes besoins et les mêmes déceptions : voilà pourquoi aussi il a été possible aujourd’hui à des romanciers anglais de les restituer et de nous les faire paraître vivants. […] Il avouait à ses amis qu’il ignorait complètement l’œuvre de la plupart de ses contemporains, de M. […] Les poètes contemporains tiennent autant de place dans ses lettres que Marie Stuart et Disraeli. […] Vous la lirez dans le numéro de mars du Contemporain, C’est un vrai chef-d’œuvre ! […] À l’exception de Multatuli, je ne vois pas un seul auteur hollandais contemporain dont le nom soit familier au public français.
PELLEGRIN, [Simon-Joseph de] Abbé, né à Marseille en 1663, mort à Paris en 1745 ; Poëte dont le nom est devenu ridicule de nos jours, comme celui de l’Abbé Cotin, dans le Siecle de Louis XIV ; mais on doit reconnoître, à l’égard de l’un & de l’autre, plus de fatalité que de justice dans le mépris qu’ils ont éprouvé de la part de leurs Contemporains.
Marguerite de Valois étoit cependant en droit de prétendre aux éloges de ses Contemporains.
Daru, dans son Histoire de Venise, l’a nommé comme un des savants contemporains les plus distingués, en s’autorisant du témoignage de Berthollet et de Fourcroy.
Quand M. de Chateaubriand, bien autrement artiste que madame de Staël, voulait s’enfermer dans l’art pur, il composait son poème des Martyrs, qui ressemble si peu au monde dans lequel il vivait, qui se détache si complètement des affections et des sympathies contemporaines ; véritable épopée alexandrine, brillante, érudite, désintéressée ; hymne auguste né du loisir, de l’imagination, de l’étude, et consacrant un passé accompli ; groupe harmonieux en marbre de Carrare restitué par le plus savant ciseau moderne sur un monument des jours anciens. […] Qu’il y eût bien des inconvénients dans cette manière un peu absolue d’envisager et de pratiquer l’art, de l’isoler du monde, des passions politiques et religieuses contemporaines, de le faire, avant tout, impartial, amusant, coloré, industrieux ; qu’il y eût là dedans une extrême préoccupation individuelle, une prédilection trop amoureuse pour la forme, je n’essaierai pas de le nier, quoiqu’on ait exagéré beaucoup trop ces inconvénients.
Lisez ce sonnet d’un poète contemporain 2 : Quel temple pour son fils elle a rêvé neuf mois ! […] La littérature contemporaine est, s’il se peut, plus décidément encore déterministe.