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1116. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVIII. M. Flourens »

Lui, l’anatomiste cartésien, il n’invoqua pas la pensée, la spiritualité, la conscience, cette ligne solitaire et impossible à joindre de l’asymptote éternelle !

1117. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Matter. Swedenborg » pp. 265-280

Matter l’a frappé d’un coup plus net et plus terrible que le chef-d’œuvre de Balzac ; car, si ce livre l’a épargné comme conscience morale, comme force poétique, il l’a décapité.

1118. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »

Il l’est jusque dans les titres qu’il donne à ses poésies ; car je ne crois pointé leur modestie… Je ne crois point à la modestie d’un homme de talent qui a conscience de son talent, et qui, après tout, ne peut pas se croire un sot, comme dit Voltaire en parlant de lui-même… La modestie est une petite hypocrisie sans vigueur et dérivée de la grande.

1119. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Musset »

Ce qui leur importait, c’était cette haute piperie d’une biographie d’Alfred de Musset par son frère, pompeusement annoncée… Et encore une fois, peu leur chaillait qu’il n’y eût ici ni la conscience, ni la sévérité, ni le renseignement profond de l’histoire !

1120. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »

à ce rutilant et truculent Gautier, obligé à vanter des tragédies jetées dans le vieux moule classique et écrites comme si le moule était si usé qu’il ne marque plus… Pour la Cléopâtre, il s’en tire habilement en nous donnant un médaillon de Cléopâtre, un Émail et Camée de sa façon : mais pour la Judith, il y reste, sentant bien, au fond de sa conscience, — poids fâcheux !

1121. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « La Fontaine »

Mais à part cette conscience du menu, à part les petits commérages de la biographie, il n’y a, sur le génie de La Fontaine, qui est l’important d’un pareil livre, rien de vu, rien de pénétré.

1122. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366

Lawrence dans l’observation du cœur humain et de la vie des classes élevées en Angleterre, je suis convaincu que je tiens là, — non pas entièrement venu, mais très-apparent déjà, — un maître dans l’ordre du roman, et, s’il n’a pas la conscience de cela, il faut que la Critique la lui donne.

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