On me dira sans doute : ― A la quantité de lectures et de connaissances diverses que vous réclamez pour une pareille entreprise, savez-vous beaucoup d’hommes qui soient capables de la mener à bien ?
Vous ne vous doutez pas encore des connaissances nécessaires à un peintre de batailles.
Il me parle d’une année passée en Angleterre, où il était arrivé avec très peu d’argent, et sans la connaissance de qui que ce soit, et où, au bout de peu de jours, il était tombé dans de la misère noire. […] Tronquoy, qui s’adonne à l’étude sérieuse, des langues chinoise et japonaise, avec l’idée de donner sa vie à la connaissance approfondie de ces langues, d’aller au Japon… Il est plein d’admiration pour la langue chinoise, qu’il dit être faite seulement par le choc des idées, avec la suppression ou la sévère abréviation de toutes les inutilités des langues occidentales. […] Mercredi 23 novembre C’est curieux, la connaissance, que l’étranger possède de ma Maison d’un artiste. […] Je quitte le théâtre, après que Koning m’a donné connaissance du rapport du contrôle : « Les journalistes sont furieux, Kerst ne fera pas d’article. » Jeudi 22 décembre Oh le théâtre ! […] Il trouve avec sa mauvaise foi habituelle, que mon théâtre — notez que je n’ai eu connaissance de Charles Demailly, qu’à la lecture faite aux acteurs, et que la critique que j’en ferais, c’est qu’elle est trop faite d’après les principes de Sarcey — il trouve donc que mon théâtre est le néant, et que ce n’est ni du théâtre ancien, ni du théâtre moderne.
Il est deux sortes de musique : elles vont toutes deux à la connaissance du cœur, mais par des voies différentes. […] Combien le prince des poètes aime ce délaissement du pouvoir souverain et de la souveraine connaissance. […] Il leur faut une connaissance sensible du cœur. […] S’il s’en mêlait, il accumulait des connaissances solidement trempées. […] L’admission dans l’un de ces ordres laborieux exigeait la connaissance au moins élémentaire de la confection des manuscrits.
En d’autres termes, la connaissance d’un être vivant ou système naturel est une connaissance qui porte sur l’intervalle même de durée, tandis que la connaissance d’un système artificiel ou mathématique ne porte que sur l’extrémité. […] Comme la connaissance usuelle, la science ne retient des choses que l’aspect répétition. […] La connaissance des éléments et des causes élémentaires eût permis de dessiner par avance la forme vivante qui en est la somme et le résultat. […] Notre raison, incurablement présomptueuse, s’imagine posséder par droit de naissance ou par droit de conquête, innés ou appris, tous les éléments essentiels de la connaissance de la vérité. […] Guérin, Les connaissances actuelles sur la fécondation chez les Phanérogames, Paris, 1904, pp. 144-148.
La connaissance des formes l’induisait à celle des sentiments. […] En instruisant autrui il ne fait qu’utiliser des connaissances acquises sans trouver, en retour, aucune occasion de les étendre. […] Il est vrai, cependant, que ces connaissances, dont a fait part autour de lui, il les a, en somme, acquises dans ce but. […] La condition fondamentale en est avant tout une connaissance complète et profonde des milieux qu’il décrit. […] René Boylesve, par ce qu’ils contiennent de précieux pour la connaissance des mœurs provinciales vers la fin du siècle dernier.
» Voilà des principes hardis, que nous n’avons pas d’ailleurs à discuter ici, mais dont il ne serait pas impossible que Montesquieu eût eu quelque connaissance, et en tout cas dont on voit la ressemblance avec ceux de l’Esprit des lois. C’est sans doute qu’ils flottaient dans l’air, épars et indéterminés, et l’un après l’autre, l’auteur de l’Introduction à la connaissance de l’esprit humain, comme celui de l’Esprit des lois, comme celui de l’Essai sur les mœurs n’ont fait que leur donner une forme littéraire en les appropriant chacun à son sujet, à son vague « dessein », et à sa nature d’esprit. […] Et quant au « mépris des fadaises de l’école » c’est sans doute le nom qu’il donne à l’étroit utilitarisme de Locke : « Il n’y a de connaissances vraiment dignes de ce nom que celles qui conduisent à quelque invention nouvelle et utile, et qui nous apprennent à faire quelque chose mieux, plus vite, ou plus facilement qu’auparavant » [Cf. […] — et qu‘en tout cas sa mort prématurée ne lui a permis ni d’en concilier les contradictions, — ni d’en développer toutes les conséquences. — Son culte pour l’institution sociale [Introduction à la connaissance, etc., ch. 43]. — Son indulgence pour les passions, et l’apologie qu’il en fait [Cf. […] Le Portefeuille de Mme Dupin, publié par M. de Villeneuve-Guibert, Paris, 1884] ; — la représentation des Muses galantes, 1747. — Il fait la connaissance de Mme d’Épinay [Cf.