Tu ne connais pas Philoctète, et Philoctète est mon ami. […] S’il n’a pas « indiqué de source » pour Zaïre, c’est qu’en conscience il ne connaissait pas à Zaïre de source connue ; et mon sentiment est qu’il avait raison. […] Mais encore, je connais le travers des vertueux, c’est l’orgueil. […] Avec Néron, qu’il connaît, il ne fait nullement un cours de morale. […] Fuyez, voici le roi. » — Mithridate vient durement sommer Monime de tenir ses engagements et de le suivre à l’autel. — « Non, seigneur, désormais je vous connais et vous me connaissez.
À elles de la connaître et d’y résister ! […] C’est quelqu’un qui connaît les règles. […] « La verve, écrit Diderot, a une marche qui lui est propre ; elle dédaigne les sentiers connus. […] Le critique ignorant est celui qui ne connaît point ou qui connaît mal ces objets de comparaison. » Nous retrouvons la lignée de Chapelain et de Boileau : le critique est l’homme qui connaît la nature propre de chaque genre, les règles que ce genre doit inspirer, les conditions auxquelles l’œuvre doit satisfaire pour se trouver en conformité avec lui. […] Là encore nous ne connaissons qu’une exception heureuse.
Il y en a peu en Angleterre ; la principale et celle qui mérite le plus d’attention, est celle que nous connaissons sous le nom de Société royale, et on peut y joindre la Société d’Édimbourg. […] Pour pouvoir déchiffrer, il faut d’abord connaître la langue : Viète, il est vrai, a prétendu pouvoir s’en passer ; mais cela paraît bien difficile, pour ne pas dire impossible. […] De plus, ces matières étant peu cultivées et peu connues des gens du monde, leur dictionnaire est moins sujet à s’altérer, et la manière de les traiter est plus invariable dans ses principes. […] Elles font connaître la nature et l’analogie mutuelle des langues. […] Isocrate, selon Cicéron, est le premier qui ait connu l’harmonie de la prose parmi les anciens.
Le nom seul de Leopardi est connu en France ; ses œuvres elles-mêmes le sont très-peu, tellement qu’aucune idée précise ne s’attache à ce nom résonnant et si bien frappé pour la gloire. […] le monde mieux connu ne s’accroît point, mais plutôt il diminue, et l’éther résonnant, la féconde terre et la mer paraissent bien plus vastes au tout petit enfant qu’au sage. […] Il résulterait de ces témoignages poétiques que Leopardi n’a connu de ce sentiment orageux que la première, la plus pure, la plus douloureuse moitié, mais aussi la plus divine, et qu’il n’a jamais été mis à l’épreuve d’un entier bonheur. […] Il y a, dans la manière de penser et de sentir des anciens, de telles différences dès qu’on les compare à nous, qu’il faut, si l’on ne veut leur faire injustice, les connaître tout entiers. […] Henschel, connu honorablement en France par son édition du Glossaire de Du Cange.
Seuls les Grecs ont connu l’art véritable, interprète scrupuleux de la conscience publique ; aussi l’art grec était il conservateur. […] Aussi, naturelle paraît l’émotion que ressentit Wagner lorsque, vers 1857, il connut l’œuvre philosophique d’Arthur Schopenhauer. […] Saint-Saëns ne connaît point). […] L’arrangement de Kleinmichel est de longtemps connu et apprécié. […] Ce qui manque le plus à Wagner, ce n’est pas d’être compris, c’est d’être connu.
À peine, dans les œuvres connues, quelques présages du possible changement prochain. […] Parsifal connaît, compatit, et sauve — et devient heureux — parce qu’il vainc le mauvais désir charnel. […] « Connaissez la vérité, disait Jésus, et la vérité vous rendra libres. » Et c’est, encore, la doctrine de Wagner. […] Connaissons nous l’Etre supérieur, et que nos visions ne sont que visions. […] Woglinde Connaissons-le.
Segrais, qui, avec Mme de Sévigné, suffit à faire connaître Mme de La Fayette, nous dit : « Trois mois après que Mme de La Fayette eut commencé d’apprendre le latin, elle en savoit déjà plus que M. […] etc., » pour bien connaître le train de vie de Mme de La Fayette et saisir sa différence de ton d’avec Mme de Sévigné. […] Ainsi ces deux amis vieillis remontaient par l’imagination à cette première beauté de l’âge où ils ne s’étaient pas connus, et où ils n’avaient pu s’aimer. […] Je n’y distingue que deux locutions qui ont vieilli : « Le roi ne survécut guère le prince son fils ; » et : « Milord Courtenay étoit aussi aimé de la reine Marie, qui l’auroit épousé du consentement de toute l’Angleterre, sans qu’elle connût que la jeunesse et la beauté de sa sœur Élisabeth le touchoient davantage que l’espérance de régner ; » pour, si ce n’est qu’elle connût, etc. ; cette dernière locution revient plusieurs fois. […] Comme c’est par rapport à elle qu’on doit s’examiner et se connoître, en affectant de l’ignorer vous n’avez ignoré que vous.