peuple qui devrais être plus dévoué à ton vrai maître et laisser ton César s’asseoir sur ta selle, si tu comprenais mieux ce que Dieu veut de toi ! […] Mais, après que j’eus compris que ces esprits célestes me témoignaient par leur accent une plus tendre compassion que s’ils avaient dit : “Ô dame, pourquoi le gourmandes-tu ainsi ? […] ” « Je levai, à son ordre, le menton ; et, quand elle avait désigné mon visage par la barbe, j’avais bien compris la malignité vénéneuse de l’intention. » (Elle voulait signifier par là qu’il n’était plus un enfant, mais un homme d’âge mûr, quand il avait commis ces fautes.) […] Dante rencontre là une religieuse de Florence, nommée Piccarda ; il lui demande si les âmes reléguées à ce dernier rang du ciel désirent monter plus haut pour mieux comprendre et mieux aimer. […] Ce sont les esprits habitants du troisième ciel ; il faudrait une clef historique à chaque nom pour comprendre ce que ces esprits disent au Dante.
Quiconque pourrait le lire sans comprendre quelle doit avoir été l’incommensurable longueur des périodes géologiques, peut fermer ce volume dès les premières pages. […] Alors seulement on peut espérer de comprendre ce qu’ont dû être les divers âges géologiques, d’après les monuments qui en sont restés autour de nous. […] Or, il suffit d’un peu de réflexion pour comprendre pourquoi, le long de cette côte, aujourd’hui en voie de soulèvement, aucune formation de quelque étendue, renfermant des fossiles diluviens ou tertiaires, ne peut avoir subsisté nulle part, bien que la quantité de sédiment accumulé ait dû être énorme, vu la dégradation constante des falaises et la présence de nombreux torrents boueux qui se déversent dans cette mer. […] Il est non moins utile de songer aux oscillations du sol, aux changements extraordinaires du climat, à la prodigieuse longueur du temps, enfin à tout ce qui est compris dans cette même époque glaciaire. […] Ce groupe comprend la majorité des espèces vivantes.
Lui qui demain sera si sagace, et qui fut toujours d’une si grande droiture, Audin a torturé le sens des légendes qu’il a interprétées, ou il les traduit sans les comprendre. […] C’est un fait indéniable ; mais il faut comprendre ce fait et les circonstances dans lesquelles il se produisit. […] Aujourd’hui que les questions de subsistance, les questions du vivre et de l’économie, priment la question d’honneur dans une société dont l’âme a passé dans le ventre, ce dernier refuge de l’image de Dieu dans les sociétés matérialistes, il faudrait encore du bas de ces questions comprendre la Saint-Barthélemy comme on la comprend du haut des questions spirituelles, à présent délaissées. […] Audin le comprenait ainsi. […] Eux comprirent tout de suite la grande valeur de l’auxiliaire que Dieu leur envoyait, et ils patronnèrent sa renommée.
Mais cela se comprend sans peine, puisque le progrès du souvenir consiste justement, comme nous le disions, à se matérialiser. […] En l’opposant à la perception présente, nous comprendrons déjà mieux la nature de ce que nous appelons le « souvenir pur ». […] Cette impuissance radicale du souvenir pur nous aidera précisément à comprendre comment il se conserve à l’état latent. […] Mais notre entendement, qui a pour fonction d’établir des distinctions tranchées, ne comprend point ainsi les choses. […] Nous avons supposé que l’esprit parcourait sans cesse l’intervalle compris entre ses deux limites extrêmes, le plan de l’action et le plan du rêve.
Georges Dandin lui-même le comprend vaguement. […] On n’y comprend rien du tout. […] Il devrait comprendre, lui ! […] Comprenez-vous ? […] Pourtant soyons graves et essayons de comprendre.
C’est tellement… que… enfin… moi, à mon âge, je n’ai pas compris. […] Mais ils se comprenaient. […] Comprendre, déchiffrer, lire ? […] On ne nous a pas compris ! […] comment comprendre ceux-là qui ne se comprennent pas eux-mêmes !
Toute son œuvre lyrique n’est-elle pas, en effet, comprise entre 1550 et 1560 ? […] Tout dire d’une chose, et n’y rien comprendre ! […] Comprend-on maintenant toute la nouveauté de la critique de Bayle, quand il essayait de dégager et de fonder les principes d’une morale purement laïque ? […] Je n’oserais juger ici ni ses Éloges académiques, ni la manière dont il comprit ses fonctions de secrétaire perpétuel. […] C’est ce qu’il faut bien savoir pour comprendre l’esprit du xviiie siècle.