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1066. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Ne possède-t-il pas en effet la clef d’or qui ouvre les cœurs ? […] Honneur avant tout à ceux dont le cœur et la fortune se dépensent en bonnes œuvres ! […] sent se réveiller dans son cœur un vieux souvenir et il vous en fait part généreusement. […] Quel enthousiasme pour cet observateur des infiniment petits du cœur humain, et surtout du cœur féminin ! […] Qui dira combien de Français ont été ainsi atteints en plein cœur par les événements de l’Année terrible ?

1067. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

» Pensée douloureuse à cet aimable cœur. […] Quant au cœur, il est arrêté. […] Elle les envie, elle veut monter son cœur : le grand ressort manque. […] Elle ouvre en toute ingénuité son cœur à cet amour, elle n’a point peur. […] Mais il y faudrait un cœur de citoyen en même temps qu’un génie de poète.

1068. (1902) Propos littéraires. Première série

Il suit les mouvements du cœur avec une singulière sûreté. […] La crise de Renan fut surtout, fut presque uniquement, une crise de cœur. […] Ce fut une crise de délicatesse de cœur et de délicatesse de conscience. […] Son cœur l’a trompée ou s’est trompé tout autant que son tuteur. […] Il a trop souffert ; son cœur a saigné et mêmement son amour propre.

1069. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vielé-Griffin, Francis (1864-1937) »

. — Je commence à savoir par cœur la Chevauchée d’Yeldis, les cent pages de vers données en 1893 par M.  […] La petite parcelle de vie qui bat au cœur d’une plante n’est-elle pas identique à celle qui vibre en nous ? […] La nature, dont le vrai rôle est d’être toujours le rythme de l’art, apparaît réellement chez lui inspiratrice divine, source et mère d’émotion, en qui convergent toute chanson et tout cœur.

1070. (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »

Ce pauvre XIXe siècle dont on dira tant de mal, aura eu ses bonnes parties, des esprits sincères, des cœurs chauds, des héros du devoir. […] Je voudrais seulement qu’il n’oublie pas d’ajouter quel plaisir j’eus à me trouver parmi vous, combien vos marques de sympathie m’allèrent au cœur, combien le contact de votre jeunesse me raviva et me réjouit. […] Gardez l’indépendance de votre jugement ; mais n’émigrez jamais de votre patrie, ni de fait, ni de cœur.

1071. (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195

Finette, vous oubliez que j’ai le cœur trop haut placé pour ne pas mettre l’indépendance au-dessus de tous les biens de cette terre. […] Tu n’as pas de cœur. […] Il me semble que tu me piétines le cœur.

1072. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Jules Levallois » pp. 191-201

Il s’imagine qu’elle ne donne pas que la joie de ses beautés aux yeux qui la contemplent et la pureté de ses voluptés à, nos âmes, mais, de plus, encore, la force à nos esprits et à nos cœurs pour vivre non plus tête à tête et cœur à, cœur avec elle, mais pour vivre mieux avec les hommes et être plus dispos et plus prompt à toutes les charges du devoir !

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