Car enfin, si Malherbe, comme Ronsard, n’avait pas mis très haut l’objet de la poésie, pourquoi donc, ajoutant, corrigeant, et raturant sans cesse, aurait-il employé six ans à faire une ode ? […] Car, sans cesser d’être orthodoxe, et de demeurer uni fermement au corps de l’Église, il y a plus d’une manière d’être chrétien. […] Allez donc chicaner saint Paul et Jésus-Christ même, et alléguez-leur la Chine comme vous faites sans cesse et, si vous voulez les Terres Australes pour leur disputer la prédication écoutée par toute la terre. […] Il nous reste à montrer maintenant qu’une fois tout à fait maître, pour ainsi parler, de cette idée de la Providence, Bossuet n’a pas cessé de la développer encore, et qu’elle est demeurée jusqu’à son dernier jour l’idée essentielle de sa philosophie. […] S’il ne faut pas avoir précisément cessé de croire pour user du Dieu des chrétiens aussi librement que des divinités de la fable, Perrault aura compris, comme Boileau, qu’au moins faut-il avoir perdu le sens de la sévérité du dogme.
Voici que l’homme moderne a cessé d’avoir cette notion du déisme, dogme consolateur où se réfugiaient les contemporains de Voltaire et de Rousseau. […] Car de quoi s’agit-il sans cesse ? […] A-t-il cessé de prêcher la guerre et toujours la guerre contre cette, société qu’il ensanglantait en effet de sa plume parce que c’était la seule arme à sa portée ? […] Il y a dans une lettre de Stendhal à Balzac une phrase significative et qu’il faut citer sans cesse. […] L’enchantement de ces quelques minutes cessa tout à coup.
Je m’aperçois que le superlatif est malhonnête, et je le rétracte pour l’habitante de la Maisonnette… « Je veux cesser mes tristes exclamations, et vous parler de vous, qui êtes heureux et qui, au milieu des nuages de toute espèce qui couvrent notre horizon, m’offrez un point de vue consolant et doux. […] Il ne cessa point, à diverses reprises, et malgré les interruptions de Fauriel, qui était plus prompt à servir ses amis qu’à leur écrire, de lui faire part de ses travaux, de le consulter en mainte occasion et de recourir à ses lumières. […] Guizot, ne cessaient de l’y exciter vivement. Dans un séjour que faisait Augustin Thierry à Paray82, pendant l’automne de 1821, M. de Tracy lui demandait sans cesse si Fauriel faisait son histoire. — « Oui, il la fait, répondait Thierry. — Ainsi, il rédige ? […] Milet, jusque-là la ville la plus riche et la plus florissante de cette belle contrée, fut entièrement ruinée ; elle cessa d’être le siége des écoles de philosophie.
Le Parlement revient à la charge, lui envoie et lui renvoie son bouquet ; Cromwell ne cesse pas d’avoir des scrupules. […] Cependant les ennemis, montrant qu’ils avaient peur, ne cessèrent point de toute la nuit de rouler des pierres. […] Elle fut sacrifiée, selon la règle ordinaire ; elle souffrit sans cesse, c’est le lot de ceux qui aiment beaucoup. […] Il sent que, sous les apparences qui sans cesse s’écoulent, est un fond stable. […] Pendant les deux règnes suivants, ils ont sans cesse la main dans les coffres de l’Espagne.
Leur santé a besoin d’être sans cesse entretenue. […] Renée a cessé d’être cette vagabonde si fière. […] … Déjà tu as cessé de m’être lumineux et vide. […] … Il le dit : c’est qu’il a cessé de se plaire dans sa propre solitude. […] et elle ne cesse pas d’aimer le frivole.
Un vieux qui parle de Fuseli, est, naturellement, insupportable, et de plus les patriarches ont cessé d’être des sujets à la mode. […] « La littérature mande sans cesse le médecin pour le consulter, pour se confesser, et sans cesse elle recourt aux faux-fuyants, aux langes des suppressions au lieu de cette « héroïque nudité » qui seule peut servir de base à un diagnostic sincère. […] C’est chose mauvaise pour un siècle que de regarder sans cesse dans l’art pour y trouver son image. […] Le grondement de la flamme est sans cesse dans son oreille. […] On cessa d’être spontané et d’agir par intuition.
Les cendres sacrées de Dante étaient chaudes encore, et le doux luth de Pétrarque n’avait pas cessé de frémir. […] Elle ne cessa d’animer jusqu’au dernier soupir les accents de Leopardi. […] Leopardi, gagné à une entière estime et amitié, confia, en octobre 1830, tous ses manuscrits philologiques à M. de Sinner, qui ne cessa depuis lors d’en faire le plus libéral usage, les extrayant, les communiquant aux savants d’Allemagne qu’il savait occupés des mêmes matières, et pourvoyant en toute occasion à la gloire de son ami156. […] Ce sont ces derniers vers qu’il venait précisément de transcrire peu d’heures avant sa mort. — Par les soins de son admirable ami, au milieu de toutes les difficultés d’une ville comme Naples livrée au choléra, il fut transporté dans la petite église de San Vitale, hors de la grotte du Pausilippe, et là, dans ces beaux lieux où cessé la douleur, il repose non loin de Sannazar et de Virgile.