Il revint vite, en traversant la mer, par Carthage, puis par Grenade et l’Alhambra, où il rencontra le véritable but de son voyage. « Mais croyez à ce que je chante, et non à ce que je prêche ! […] Parvenu au but de ses désirs, qui était de renverser les libéraux modérés du ministère, pour créer et protéger un ministère de royalistes auxquels il prêterait son talent, puis, de le renverser ensuite et de se substituer seul à M. de Villèle, il semble d’abord ressentir ou affecter pour madame Récamier une passion de jeunesse sans mesure, qui n’a pour objet que de revenir de ses ambassades à Paris pour s’enivrer de sa passion équivoque auprès d’elle, dans la solitude et dans le désintéressement de son amour ; puis, après le congrès de Vérone et sa nomination au ministère des affaires étrangères, d’autres passions moins platoniques paraissent le refroidir et l’éloigner de madame Récamier.
Mais… mais le principal but des prix étant de venir en aide aux jeunes qui promettent surtout, comment faire ? […] Mais si nous nous formons en comité, dans le but non plus de secourir un écrivain particulier que nous connaissons et qui a besoin d’aide, mais d’attribuer périodiquement une récompense « au plus méritant » d’entre les jeunes écrivains, sachons bien que nous aurons, du même geste et si décidés que nous soyons à bien faire, institué une prime nouvelle en faveur de la médiocrité.
C’est dans la Revue Populaire de Paris de 1867 qu’on peut lire les deux articles où Tissot épancha son admiration : « Le second acte, dit-il, dans l’article du 1er juin, est un sublime hosannah d’amour : on retient son souffle ; immobile comme une statue, on écoute dans une magnifique extase ces voix qui ne sont pas de la terre et qui parlent une langue inconnue… » Il y a pourtant dans cet article autre chose que des mots : « L’opéra, dit-il, resplendit de toutes les beautés du drame… Le but que Wagner a toujours poursuivi, c’est de faire monter l’opéra au drame. […] On perçoit ici le but poursuivi par la revue qui place la réflexion sur un plan esthétique général et ne s’intéresse pas uniquement à la propagation de l’œuvre wagnérienne.
Une administration s’est formée dans ce but ; les membres de cette administration (MM. […] Mais la chose principale est de tomber bientôt d’accord sur une meilleure façon d’attaquer l’affaire : il faut réunir des souscriptions ; il y a peu de gens pour donner cent thalers, même dans un but national ; il y en a bien qui en peuvent donner cinquante, plus encore donneront vingt et beaucoup dix ; ce sont ceux qui se laissent persuader à soutenir une chose vraiment grande, sans y avoir pourtant l’intérêt spécial qui pourrait les décider à faire un jour le voyage de Bayreuth.
Fondée dans le but de perpétuer les représentations du Théâtre de Fête, l’Association wagnérienne universelle, succédant au Patronat de Bayreuth, trouve rapidement à Bruxelles un noyau d’adhérents, et, grâce au zèle déployé par M. […] Dans un fragment écrit quelques jours avant sa mort, Wagner disait que notre but devrait être : l’union harmonieuse de ce qui est éternellement-naturel avec ce qui est purement-humain.
Établir que la corde spinale est un centre sentant, tel est le but qu’il se propose, en se fondant sur ses propres expériences, sur celle d’autrui et sur les déductions qui en découlent. […] Le sommeil et la transmission héréditaire ont été en France l’objet de travaux si importants et si nombreux, qu’il n’y a pas lieu de nous y arrêter longtemps ; notre but étant surtout de faire connaître les résultats les plus nouveaux de la psychologie anglaise.
Refaire dans notre pensée un nouvel univers semblable au grand, tel est le but de la représentation. […] Il le sera en faveur de la physiologie, un peu aux dépens de la psychologie ; le but sera de montrer que le souvenir conscient est une simple « efflorescence », dont les racines plongent bien avant dans la vie organique ; « la mémoire est, par essence, un fait biologique ; par accident, un fait psychologique ».