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866. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

Il s’agit de la manière d’apprendre à lire aux enfants. […] Il paraît qu’on apprend mieux à lire aux enfants qu’autrefois. […] Voilà bien des lenteurs ; mais aussi on apprend nettement de quoi il s’agit, on est en garde contre les témérités, et une juste finesse y trouve pourtant son recours dans le détail. […] Rossi) divise tous les esprits en deux classes, quels que soient d’ailleurs leur qualité et leur degré : 1° ceux qui apprennent, qui sont en train d’apprendre, jusqu’au dernier jour ; 2° ceux (non pas moins distingués souvent) qui s’arrêtent à une certaine heure de la vie, qui disent non au but d’avenir, et se fixent à ce qu’ils croient la chose trouvée. […] ne qui pourront-ils mieux apprendre qu’aucune illustration vieillie n’égale celle qui éclate ; qu’aucun nom suranné ne vaut un nom qui s’immortalise ?

867. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

C’est à peine si, à la fin du second acte, deux vers, deux vers sans plus, nous ont appris qu’il devait épouser Antigone. […] Puis, il apprendrait la vie, qu’il ignorait, comme tout le monde, à vingt ans, et que quatorze années de prison n’ont guère pu lui enseigner. […] Mais on ne me fera pas croire que cette fille de Paris n’ait pu apprendre ce qu’apprendrait en quelques mois la première venue des ouvrières de Montmartre ou des Batignolles, et qu’elle n’ait pas acquis tout au moins, en vingt ans d’élévation progressive, le « comme il faut » bourgeois d’une boutiquière aisée. […] C’est qu’elle vient d’apprendre la mort de son petit Silvestre. […] (Faustine nous avait appris déjà que M. 

868. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

Il n’avait pas appris à se draper dans la toge antique. […] — Un mot t’apprendra tout. […] C’est encore l’abbé Constantin qui lui a appris cela. […] Quand il apprit la mort du blessé, il s’écria : « Hélas ! […] Le bon Pan lui apprend à poser ses doigts sur les roseaux du syrinx et à frapper la terre d’un pied cadencé.

869. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

C’est ainsi que nous apprenons à connaître, par les héros de Victor Hugo, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Alfred de Musset, l’idéal masculin et féminin français. […] Nous apprenons par la strophe touchante de Villon comment le peuple du moyen âge, qui ne savait pas lire, considérait les tableaux d’église. […] Ce qu’est le symbolisme, elles ne nous l’apprendront d’ailleurs pas ; mais elles nous permettront de pénétrer dans la pensée des symbolistes. […] Charles Morice nous apprend effectivement : « Quant au symbole, c’est le mélange des objets qui ont éveillé notre sentiment, et de notre âme, en une fiction. […] Les animaux inférieurs n’apprennent rien du monde extérieur, sinon que quelque chose change en lui, et peut-être aussi que ce changement est fort ou faible, brusque ou lent.

870. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Nous n’avons plus grand-chose ensuite à apprendre. […] il y avait longtemps déjà que nous n’avions plus rien à apprendre sur Numa et que M.  […] Et Fortunio, qui l’apprend, se désole. […] Le premier mot qu’il prononce est pour nous apprendre qu’il saura en faire de lui-même le sacrifice. […] C’est un ami qui révèle un détail, un autre qui nous en apprend un peu plus.

871. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Note. »

J’apprends à Ancenis que Nantes est aux bonapartistes, et Barante (le préfet) en fuite.

872. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — II »

Elle lit Clélie et mademoiselle Barbier2, joue la comédie et du clavecin, récite après dîner l’Office de la Vierge et son rôle du soir, court les champs vêtue en Amour couleur de rose, avec le cordon rouge de chanoinesse par-dessous le carquois ; attroupe sous sa fenêtre les petits garçons du village pour leur apprendre à lire, et par certaine brochure qu’elle a vue conçoit une antipathie ineffaçable contre Voltaire.

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