/ 3286
934. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Mais les critiques de Destouches, ou, comme il les appelle, ses envieux, n’avaient pas si tort de regretter la gaieté de Regnard, la bonhomie de Dancourt, ou même les saillies de Dufresny. […] Mais, dès la première scène, je vois qu’au lieu de s’appeler de son vrai nom Damis, il s’est donné le sobriquet de M. de l’Empyrée. […] Viennent ensuite les valets, une Lisette, un Frontin, esprits prompts, fines langues, dont on se souviendrait si Gresset, au lieu de les appeler de noms génériques, leur eût donné des noms propres. […] Il a tort de dire de la première, qu’il appelle la Piromanie, qu’elle ne doit son succès passager qu’à le Franc et à lui58. […] C’est ce qui s’appela, sous la plume téméraire de Diderot, le premier en date des deux réformateurs du théâtre, un retour à la nature.

935. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Mais la description de la masure sordide habitée par la bohémienne vendeuse de philtres est neuve, pittoresque et gravée au noir dans la poésie qu’on pourrait appeler flamande de la France. […] Ce sont des dialogues à voix basses entre le poète et ce qu’il appelle encore la muse, c’est-à-dire entre le cœur de l’homme et son génie. […] qui m’appelle ? […] C’était dans une rue obscure et tortueuse De cet immense égout qu’on appelle Paris. […] Les convenances m’empêchaient d’y être admis aussi souvent que mon cœur m’y portait et que le sien m’y appelait par son affection avouée de sœur.

936. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

Cette rivière s’appelle l’Albarine ; elle écumait déjà ainsi du temps des Romains, qui lui ont donné ce nom emprunté à la blancheur de cette écume. […] Je sais bien où tu m’appelles, Mais regarde ces barreaux ! […] Ce professeur de belles-lettres s’appelait le père Varlet. […]              Appelle et rassemble Ses petits, tout trempés de la poudre des eaux ! […] Il y a un genre d’ornementation gothique qu’on appelle le gothique fleuri ; le style du père Béquet était du français fleuri.

937. (1900) La vie et les livres. Cinquième série pp. 1-352

Cela s’appelle le Panthéon Nadar. […] On l’a appelé le « législateur d’un nouveau Parnasse ». […] « L’impératrice m’appelle pour me présenter. […] Comment vous appelez-vous ? […] Et voilà ce qu’on appelait alors le ventre législatif.

938. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

C’est lui qui nous pourvoit de ce que nous appelons nos « bonnes raisons ». […] Pour bien marquer son caractère général, il l’appelle Libido. […] C’est la période qu’il appelle d’autoérotisme. […] Il y a ce qu’on appelle la sincérité. […] Une minute s’écoula, puis j’entendis Marcel qui m’appelait.

939. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Qu’est-ce que cette sombre agonie comparée aux lugubres funérailles de ce grand homme de bien qui s’appelait Molière ? […] On appellerait volontiers la police, et l’on réclamerait pour un peu du secours. […] Ces acteurs italiens n’allaient-ils pas être appelés par les envieux les maîtres et les inspirateurs de Molière ? […] Et qu’on s’étonne de l’entendre appeler (sans y croire même, tant il était bon) l’homme un méchant animal ! […] On l’appelait aussi, dans un certain monde, Belphégor, au dire de M. 

940. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

… Comment l’appelez-vous ? […] Et toi, tu m’appelais. […] — Mais c’est, vous qui m’avez appelé ? — Je t’ai appelé ? Pourquoi t’ai-je appelé ?

/ 3286