Ces mémoires, avec quelques autres ouvrages qui y appartiennent, sont une des plus belles collections qui puissent entrer dans un cabinet.
Peut-être n’appartiendrait-il qu’à un grand maître de déchirer le nuage qui enveloppait Enée, et de me le montrer comme il apparut à la crédule et facile reine de Carthage : Circumfusa repente Scindit se nubes, et in aethera purgat apertum.
Les réfractaires de Jules Vallès n’appartiennent pas à la grande nature humaine.
La Grèce contemporaine semble vouloir appartenir, ou par le ton ou par le sujet, à cette catégorie distinguée et restreinte des livres légers qui, réussis, sont des œuvres exquises, mais dont on peut dire, comme de certains verres : « On en casse beaucoup avant d’en faire un. » Avec l’invention des chemins de fer, tout livre de voyage est menacé de devenir prochainement une impertinence.
Mais ces illusions sublimes n’appartiennent ni à toutes les âmes ni à tous les siècles.
L’orateur entreprend de prouver, en faisant l’éloge d’Athènes, que c’est à elle qu’appartient naturellement l’empire, et il exhorte les Grecs à s’unir tous ensemble, pour porter la guerre chez leurs communs ennemis.
Charles de Mazade, dans la Revue des Deux-Mondes, dit : « L’auteur de Madame Bovary appartient à une littérature qui se croit nouvelle et qui n’a rien de nouveau, hélas ! […] Cette vérité profonde n’appartient pas seulement au domaine de la religion, mais à tous les champs de l’activité humaine. […] Hérelle, et dont les manuscrits appartiennent, paraît-il, à la bibliothèque royale de Rome. […] Francis Jammes appartient donc avant tout à l’école de la nature. […] La Mise au tombeau du Titien et l’Antiope du Corrège lui ont appartenu.