Tous deux, pendant des années, ont extrêmement influé sur l’Académie. […] Suard ne dura pas moins de treize années (1803-1817). […] Soumet cette même année (25 novembre), M. […] Pendant ses années de ministère ou ses absences obligées, il a été suppléé par M. […] Je ne sais ce qui se négocia ensuite et comment il se fit que ces mêmes Entretiens, repoussés une année du concours, furent acceptés sans bruit ni conteste l’année suivante.
Chacun de ces deux professeurs fera, dans l’espace de deux ans, un cours complet des institutions de médecine, c’est-à-dire que la première année il enseignera la physiologie et l’hygiène ; la seconde année la pathologie, la phylactique93 et la thérapeutique générale. Ces deux professeurs s’arrangeront entre eux de manière que chaque année l’un fasse son cours de physiologie, l’autre son cours de pathologie. […] A cet effet, ils partageront leur cours de médecine pratique en deux années : la première, ils traiteront des maladies aiguës ; la seconde des maladies chroniques. […] Us se partageront la besogne de manière que chaque année l’un des deux professeurs traite des maladies aiguës, l’autre des maladies chroniques. […] Le cours des études sera donc de sept années.
Il s’est imprimé depuis quelques années à Londres une série d’ouvrages originaux et confidentiels sur la Cour de Russie au xviiie siècle ; on en doit la publication à M. […] Ses Mémoires, écrits en français, commencent à l’année qui précéda son mariage (1744), et la copie qu’on en a s’arrête malheureusement un peu avant son avènement au trône. […] » La voilà donc grande-duchesse ; mais les misères, l’esclavage et les affronts sont pour elle, pendant des années, tout à côté de la grandeur, et d’une grandeur encore précaire et souvent menacée. […] Il paraît bien cependant que des années se passèrent (sept ans environ), avant que cette charmante jeune fille devînt femme et pût espérer de donner un héritier au trône. […] Elle écrivait bien des années après à Voltaire : « Je peux vous assurer que depuis 1746 que je dispose de mon temps, je vous ai les plus grandes obligations.
C’est ainsi que les vins ont dans chaque terroir une saveur particuliere qu’ils conservent toujours quoique leur bonté ne soit pas toujours égale, et qu’en certaines années ils soient meilleurs sans comparaison que dans d’autres années. […] La premiere, c’est que de tout temps certaines plantes ont atteint une plus grande perfection dans une contrée que dans une autre, et que dans le même païs les arbres et les plantes n’y donnent pas toutes les années des fruits également bons. On pourroit dire des années ce que Virgile a dit des regions quand il écrit : que toutes leurs productions ne sont point également excellentes. […] N’agit-elle pas déja sensiblement sur l’esprit des hommes en rendant la temperature des climats aussi differente qu’on la voit en differens païs comme en differentes années ? […] Pourquoi ne veut-on pas que les enfans élevez en France en certaines années, dont la temperature aura été heureuse, aïent le cerveau mieux disposé que ceux qui auront été élevez durant une suite d’années dont la temperature aura été mauvaise.
L’année suivante se passe mieux. […] Cette année, ce sera Mons. […] Ils ne cesseront sensiblement que dans les dernières années de cette guerre. […] Cela se soutient et se régularise de plus en plus les années suivantes, et Dangeau, par des résumés de fin d’année, prend soin de constater cette réforme de plus en plus laborieuse de régime, qui suit la mort de Louvois. […] Cette année 1692 nous offre aussi le très beau combat de Steinkerque, livré le 3 août par le maréchal de Luxembourg.
Il dédie son livre à la mémoire de l’abbé Séguin, vieux prêtre, son directeur, mort l’année dernière à l’âge de quatre-vingt-quinze ans : « C’est pour obéir aux ordres du directeur de ma vie que j’ai écrit l’histoire de l’abbé de Rancé. […] Il est âgé de trente-huit ans et demi, et Dieu lui accordera trente-six années de vie encore, l’espace des plus longs desseins. […] C’était l’année des Femmes savantes, avant la dernière heure de Molière. […] Port-Royal, en ces années sincères de la paix de l’Église, refleurissait et fructifiait de nouveau, avec l’abondance d’un dernier automne. […] Sentant les années de plus en plus pesantes.
Oberman, édition nouvelle, 1833 Oberman fut publié pour la première fois au printemps de 1804, dans les derniers mois du Consulat ; il avait été composé en Suisse durant les années 1802 et 1803. […] Et d’abord, dans l’ordre de l’action, il y avait le Premier Consul, celui qui disait un matin, en mettant la main sur sa poitrine : Je sens en moi l’infini ; et qui, durant quinze années encore, entraînant le jeune siècle à sa suite, allait réaliser presque cet infini de sa pensée et de toutes les pensées, par ses conquêtes, par ses monuments, par son Empire. […] J’en appelle à vous tous, qui l’avez déterré solitairement, depuis ces trente années, dans la poussière où il gisait, qui l’avez conquis comme votre bien, qui l’avez souvent visité comme une source, à vous seuls connue, où vous vous abreuviez de vos propres douleurs, hommes sensibles et enthousiastes, ou méconnus et ulcérés ! […] Tous vivent aujourd’hui, excepté Sautelet, qui est mort de sa main ; bien peu se souviennent encore de ces années, ou du moins s’y reportent avec regret et amour, excepté Lydia, qui est demeurée, me dit-on, fidèle aux pensées de cette époque, et les a gardées présentes et vives dans son cœur. […] Si, dans une année ou deux, la vie ne me paraît pas claire, j’y mettrai fin.