les néo-catholiques et les anciens, etc. […] L'auteur caractérise d’un mot la différence entre Pétersbourg et Paris : « A Paris on s’amuse de tout en blàmant tout ; à Pétersbourg on s’ennuie de tout en louant tout. » — M. de La Gournerie, ancien rédacteur de l’ancien Correspondant et probablement aussi du nouveau ; ami de Cazalès, de l’abbé Gerbet, de ce groupe, — je ne le connais pas, mais ce doit être un brave homme ; — une différence capitale entre les néo-catholiques de 1843 et les catholiques de 1828 (dont est La Gournerie), c’est que ceux-ci n’ont jamais dit d’injures aux gens, aux voisins plus ou moins religieux, mais non catholiques.
Ils figurent dans son livre comme les captifs à la suite des triomphateurs de l’ancienne Rome. […] Le Tableau des révolutions de la littérature ancienne & moderne, traduit de l’italien de M. […] L’Origine des loix, des arts & des sciences chez les anciens peuples, par M.
La guerre prouva jusqu’à l’évidence que nous n’avions plus nos anciennes facultés militaires. […] Les démocrates se montrent bien sévères pour l’ancien régime, qui amenait souvent au pouvoir des souverains incapables ou méchants. […] La guerre est essentiellement une chose d’ancien régime. […] D’abord, il y faudrait une trentaine de sièges héréditaires, réservés aux survivants d’anciennes familles, dont les titres résisteraient à un travail historique et critique. […] Le second type de société que notre siècle voit exister avec éclat est celui que j’appellerai l’ancien régime développé et corrige.
de l’estime des anciens. ces sortes de sçavans reprochent à cinq ou six ignorans de nôtre siécle d’avoir méprisé les anciens ; mais ces cinq ou six ignorans n’ont point méprisé les anciens ; ils ont seulement condamné l’estime outrée et l’espece d’idolatrie, où l’on tombe à leur égard : ils ont voulu qu’on rendît justice à tous les temps, que l’on sentît le beau par tout où il est, sans acception de siécles, et qu’on ne fist pas les modernes d’une autre espece que les anciens. […] La plûpart s’imaginent qu’il s’agit en général de l’estime qu’on doit faire des anciens. […] Ainsi l’ancienne réputation et les langues sçavantes leur imposent, et changent tout à leurs yeux. […] C’est sans doute par ce charme qu’il a séduit les anciens. […] Pour moi, n’en déplaise aux anciens, je tâcherai de faire voir en quoi elle est défectueuse.
Peu après, Pierre Du Puy, qui l’estimait fort, parla de lui au cardinal de Bagni, ancien nonce en France, qui avait besoin d’un bibliothécaire et secrétaire. […] A côté des anciens qu’il vénère, il n’oublie les novateurs qui le font penser, qui lui suggèrent toutes les conceptions imaginables, et surtout lui ôtent l’admiration, ce vrai signe de notre faiblesse. […] Morcau, l’ancien professeur de Naudé et de Guy Patin, ce dernier écrivait à Spon : « Ce qui reste de la bibliothèque de M. […] Dans son enthousiasme et son culte pour la fondation dont il voudrait doter la France, Naudé n’a garde d’omettre les noms célèbres qui ont honoré de tels établissements chez les anciens. […] Pour célébrer cette délivrance toute récente encore, Naudé adressa, en 1632, au pape Urbain VIII, un panégyrique latin imité de ceux des anciens rhéteurs, Thémiste, Eumène.
D’ordinaire le Dévouement conduit plutôt à recevoir la mort qu’à se la donner ; cependant il y a chez les Anciens des Suicides de dévouement. […] Ces mêmes hommes mettent en contraste le christianisme avec la doctrine philosophique des anciens et prétendent que cette doctrine était bien plus favorable à l’énergie du caractère que celle dont la résignation est la base. […] Elle n’avait que dix-huit ans quand elle périt, et déjà son nom était célèbre par sa profonde connaissance des langues anciennes et modernes ; on a des lettres d’elle en Latin et en Grec qui supposent des facultés bien rares à son âge. […] Les anciens l’emportent de beaucoup sur nous, parce qu’ils se sont faits eux-mêmes, mais ce que la révélation a mis dans l’âme du chrétien est plus grand que l’homme. […] Si je me dérobais au malheur éclatant qui m’est destiné, je ne fortifierais point par mon exemple l’espérance de ceux que mon sort doit émouvoir ; les anciens élevaient leur âme par la contemplation de leurs propres forces, les chrétiens ont un témoin et c’est devant Lui qu’il faut vivre et mourir ; les anciens voulaient glorifier la nature humaine, les chrétiens ne se regardent que comme la manifestation de Dieu sur la terre ; les anciens mettaient au premier rang des vertus la mort qui soustrait au pouvoir des oppresseurs, les chrétiens estiment davantage le dévouement qui nous soumet aux volontés de la Providence.
Voilà pourquoi notre lyre rend un plus beau son que celle des anciens. […] Il est impitoyable pour les sophistes, qui, en enseignant que tout est probable, c’est-à-dire que rien n’est vrai, qu’en chaque question le pour et le contre peuvent également se soutenir, sapaient les anciennes mœurs avec les anciennes convictions. […] Sans doute ces comédies si fraîches sont déjà un symptôme de la décadence et de la ruine du monde ancien, puisqu’elles ne sont pas autre chose en définitive que le tableau de son suicide insensé. […] Au contraire, l’ancienne comédie grecque se maintient précisément dam ce cercle vrai et substantiel. […] Les anciens savaient exprimer ce que la passion a de plus profond, sans tomber pour cela dans de froides réflexions et dans un vain bavardage.