… Est-ce enfin (car les voilà tous), est-ce enfin et cela peut-il s’appeler un caractère que cette Iza, épousée pour sa beauté seule par cet homme chaste et réfléchi, dont elle fait, en un tour de reins, une marionnette voluptueuse, le polichinelle de l’amour ? […] Il y a dans ces deux esprits des sympathies d’idéologues, et ce n’est pas l’amour des choses dramatiques qui les avait fait travailler au même drame, c’était l’amour de l’idée que le drame exprimait, c’était l’éducation du public, c’était la commune ambition de moraliste et de législateur.
La critique est mort-née, au principe et au cours de laquelle ne soit présent l’amour des Lettres. Il y a un amour des Lettres pour elles-mêmes, et dans leur esprit et dans leur matérialité, hors duquel il n’y a pas de critique ni d’histoire littéraire vivantes, comme il y a un amour physique du théâtre hors duquel il n’y a pas de vraie littérature dramatique, comme il y a un amour de l’État sans lequel il n’y a pas, dans un homme politique, d’âme politique. […] Et je sais bien qu’il y a des formes plus héroïques et plus fulgurantes de l’amour des Lettres. […] Un tel amour des Lettres n’est cependant la base de la critique que parce qu’il en est le plus bas degré. […] L’âme en tant qu’elle se souvient des cieux, l’étincelle divine qui retourne au foyer, c’est Jocelyn prêtre, moins par la vocation de la foi que par la vocation du sacrifice, sacrifice au bonheur de sa sœur, puis existence menée en sacrifice et en expiation pour Laurence, amour militant qui traverse l’amour souffrant pour aller à l’amour triomphant.
La lecture du Robinson lui donna l’amour des voyages et des aventures. […] Ses amours et ses aventures tiennent plus du roman que de l’histoire. […] Leur amitié mutuelle redoublait à la vue de leurs enfants, fruits d’un amour également infortuné. […] Paul et elle s’amusaient avec transport de leurs jeux, de leurs appétits et de leurs amours. […] Les jardins d’Éden ont moins de fraîcheur ; les amours d’Adam et d’Ève ont moins de grâce et d’innocence !
. — L’Amour tyrannique. […] La promiscuité dans l’amour est la loi générale. […] Cependant, pour l’amour de vous, je lutterai contre la franchise de ma nature. Au reste je ne me flatte d’aucune espérance, mais je fais mon devoir et je souffre pour l’amour de Dieu. […] Puis un chant tendre l’amollit : Timothée célèbre l’amour et la rayonnante beauté de Thaïs.
Ici, le livre commence en nous donnant une édition très peu améliorée de la courtisane purifiée par l’amour. […] En voilà bien assez pour battre ses rivaux avec tous leurs avantages, l’important, c’est de persuader Modeste de la sincérité de cet amour. […] Est-ce par passion, par violence d’amour ? […] On peut encore admirer le nouvel uniforme que, dans son amour brûlant pour le moyen âge, le roi impose à la cavalerie. […] Il a certainement et à un haut degré l’amour du beau et du bien dans les productions de la littérature, de la peinture, de la musique.
Il serait curieux de savoir si l’amour, l’amour satisfait et triomphant, fait rire aux éclats le sauvage. […] Dans une cour il y a toujours entremêlement et entrelacement d’amour et d’ambition. […] Non, Bérénice se sacrifie bien par amour, par crainte pour les jours de Titus. […] Je ne vais pas exposer mon amant aux coups des assassins par excès d’amour pour lui. […] L’union d’Indiana et Ralph, qu’est-ce autre chose que l’amour dans le mariage ?
Les poèmes de Baudelaire et les comédies de Dumas m’ont été un prétexte pour analyser plusieurs nuances de l’amour moderne, et pour indiquer les perversions ou les impuissances de cet amour, sous la pression de l’esprit d’analyse. […] Baudelaire est tout à la fois, dans ses vers d’amour : mystique, libertin et surtout analyseur. […] Quelques poètes, et Musset au premier rang, ont raconté combien la débauche est meurtrière à l’amour. […] … » Et encore : « Charme de l’amour, qui pourrait vous peindre ? […] Il ne connaîtra plus jamais l’amour, l’effusion heureuse et comblée, le mol abandon de l’espérance.