Ses amis, au retour, s’aperçurent d’un changement en lui. […] Naudé, bibliothécaire de M. le cardinal Mazarin, intime ami de M. […] Si je l’osais, j’en donnerais le conseil même aujourd’hui encore à mes brillants amis. […] la grande perte que j’ai faite en la personne d’un tel ami ! […] Il y a longtemps que je suis de l’avis de feu notre bon ami M.
Les amis de Voiture songèrent aussitôt à recueillir ses lettres, et l’édition, qui demanda bien des soins, ne parut qu’en 1650, suivie presque aussitôt d’une seconde ; l’une et l’autre furent dévorées. […] Il sollicita donc un de ses savants amis et voisins, Paul Thomas, sieur de Girac, un galant homme de son pays d’Angoumois, ami des lettres pour elles-mêmes, grand lecteur des anciens, des Latins, des Grecs, et sachant même un peu d’hébreu, de lui écrire ce qu’il pensait des lettres de Voiture. […] Une fois qu’il eut en main la dissertation latine de M. de Girac, il voulut savoir ce que d’autres à leur tour en penseraient ; il l’envoya à Costar, archidiacre du Mans, homme d’esprit, ou plutôt bel esprit de profession, ami et un peu copiste de Voiture, mais qui faisait aussi à Balzac de grandes démonstrations de fidélité et de tendresse. […] Girac exposait le procédé de l’archidiacre qui avait eu l’air de se piquer, au nom de tous les amis de Voiture, d’une dissertation ignorée qu’il avait été le premier à divulguer et à faire connaître : « Avouez le vrai, lui disait Girac, c’est que vous aviez besoin de matière pour exercer votre bel esprit, fût-ce aux dépens de vos meilleurs amis, et pour ne pas perdre tant de bons mots que vous gardiez dans vos recueils. » Observant la méthode que lui avait tracée Costar, Girac repassait en revue la plupart des assertions de l’adversaire ; il revenait par conséquent sur les défauts de Voiture et insistait particulièrement sur le peu de solidité de ce bel esprit en matière de science. Dans une seconde partie, s’attaquant aux entretiens ou lettres de Costar, il s’attachait à montrer que celui-ci, bien qu’ayant plus de connaissance des belles lettres et plus d’étude que son ami, avait commis lui-même bien des erreurs et des bévues.
Au milieu de toutes leurs prévenances pour leurs nouveaux hôtes (car elle avait quelques amis de France avec elle), les Anglais faisaient leurs observations sur ce qu’on appelait la légèreté, la vivacité française, et ils ne la trouvaient pas tout à fait à la hauteur de sa réputation. […] Mais la brillante amie du prince de Conti méritait d’être remise en lumière à son vrai point de vue, d’être tirée du vague et de l’incertitude où flottait sa mémoire. […] Horace Walpole, dans une lettre écrite de Paris (janvier 1766) à l’un de ses amis de Londres, disait, de ce tour agréable qui est le sien : « Je vais m’habiller dans un instant pour aller chez la comtesse de La Marche qui m’a donné audience pour ce soir neuf heures. […] » Malgré ces infidélités extérieures, Mme de Boufflers n’était pas moins restée pour le prince l’amie essentielle et honorable, celle de tous les jours et des derniers instants. […] Les Mémoires de l’abbé Morellet (tome II, pages 129 et suiv.) sont à lire sur l’emprisonnement de ces « pauvres dames » de Boufflers et sur le dévouement qu’elles inspirèrent à de courageux amis.
Il a fort puisé, pour ce travail, dans un volume précédemment publié à Genève (1857), et dans lequel on a recueilli, avec des fragments du Journal intime de Sismondi, une série de lettres confidentielles et cordiales adressées par lui à deux dames de ses amies, l’une italienne, l’autre française, et au célèbre réformateur américain Channing : on y voit le cours de ses sentiments en politique, en religion, en toute chose, le fond même de son âme. […] Nous pouvons aujourd’hui, à la faveur de la publication nouvelle, et en nous aidant aussi de celle de Genève, parler à notre tour, et en toute familiarité, de ce personnage excellent, de cet écrivain savant et utile, d’un ami de la France et de l’humanité. Je dis un ami de la France, et j’insiste sur le mot. […] Ses amis, quelques personnes chères à son cœur, et qui seules peuvent l’entendre tout entier, y sont irrévocablement fixées. […] Lorsque Constant s’avise un matin de se marier pour faire pièce à son orageuse amie, et en se flattant lui-même de trouver le repos dans le contraste, Sismondi en tire sujet à cette réflexion fort sage et digne d’un parfait moraliste (22 janvier 1810) : « Il est vrai que M.
Vers la fin de mai 1789, Malouet fut fort étonné de se voir recherché de sa part, Mirabeau lui fit dire par deux de ses amis genevois, Du Roveray et Dumont, qu’il lui demandait un rendez-vous. […] Vous êtes, je le sais, un des amis sages de la liberté, et moi aussi ; vous êtes effrayé des orages qui s’amoncellent : je ne le suis pas moins. […] Je sais que vous êtes l’ami de M. […] Le tort de l’abbé est dans la sauce qu’il y a mise, que surtout il y a fait mettre de toutes mains par ses amis, et qui jamais ne lui semblait d’un ragoût philosophique assez relevé. […] La plus bruyante fut à elle seule la voix de l’abbé Raynal, qui, de même que votre ami, a choisi ce lieu comme asile de liberté et de travail historique.
Mes amis, dont le nombre était grand, me vinrent voir une fois ou deux chacun ; mais, jugeant que je ne pouvais plus être bon à rien, ils se contentèrent d’envoyer pendant quelque temps savoir de mes nouvelles : cependant un petit nombre de mes amis particuliers continuèrent à me voir. […] Une fois entré, il s’ouvrit à ses amis Marsin et M. […] Ici, nous entrevoyons en Gourville l’homme aimable et de bonne compagnie, le digne ami de Saint-Évremond, de Lamoignon, de M. de Pomponne, le Gourville-Atticus qui, même quand il ne pouvait plus être d’une utilité essentielle, faisait encore par son esprit et sa belle humeur les délices de ses amis. […] On découvre, en le lisant, que si le prince de Condé avait des vivacités d’humeur et de colère qu’il ne savait pas contenir même contre ses meilleurs amis, il devait avoir aussi des qualités pour se les attacher. […] Il se montre à nous le même jusqu’à la fin, l’esprit aux aguets, curieux de nouvelles, le premier averti de ce qui se passe, et en faisant des relations pour ses amis de province : Enfin le jour se passe doucement.
Les amis même, invités les jours de congé, continuaient en quelque sorte l’émulation de toute la semaine. […] Rayer à la Charité, et il prit part pendant six ans aux travaux de ce médecin si distingué qui est son ami. […] Des amis essayèrent de le tirer de cet état sombre. […] J’avais fait un beau rêve, moi et quelques amis. […] D’autre part, un de ses amis tout littéraires, M.