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727. (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie

Mais la réflexion peut-elle ajouter quelques termes à ceux qui sont contenus dans l’opération qui la précède ? […] Comme la réflexion ne peut ajouter à la conscience un seul élément, ainsi l’histoire ne peut pas ajouter un seul élément à la nature humaine : elle la développe et rien de plus ; voilà sa seule puissance, et par conséquent sa fin véritable. […] Ajoutez que ce qui dégage la liberté et le moi, c’est précisément la réflexion, et la réflexion a besoin du temps. […] C’est là qu’est toute lumière ; j’ajoute, et tout intérêt ; car l’intérêt véritable est dans l’enchaînement et le développement régulier des choses. […] Enfin, si nous avons rendu justice à l’ordre qui règne dans l’histoire de Brucker, nous devons ajouter que cet ordre est plus apparent que réel.

728. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 394

Il y a apparence que si elles eussent été connues avant les deux volumes qu’on a faits pour enseigner la maniere de se servir de cette baguette, elles auroient épargné au Public un ridicule Ouvrage, & à certains Lecteurs le ridicule d’y ajouter foi.

729. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 356

Furetiere défendit sa cause avec vivacité ; mais les injures qu’il ajouta aux raisons, la lui firent perdre.

730. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

De loin en loin, à force de recherches, un érudit peut ajouter ou rectifier quelques détails. […] On pourrait ajouter Shakespeare. […] Perrault n’ajoute pas grand-chose, et la nourrice suffit très bien. […] À l’influence de son tempérament s’ajoutait pour Taine celle de l’actualité, après 1870. […] Ils l’ont fournie d’un thème supplémentaire, plutôt qu’ils n’y ont ajouté de leur plume.

731. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

Les périls même, dit-il, ajoutaient à l’intérêt de ce désordre. […] Craignons-nous que les misères inhérentes à notre nature d’homme ne remplissent pas assez ce court espace sans y ajouter des maux d’opinion ? […] Il montre alors ce que le christianisme a dû ajouter de beauté à notre littérature classique. […] Sa tête était brisée ; un chien de boucher léchait son sang et sa cervelle. » Quelque chose me dit qu’il a ajouté le chien de boucher. […] » Et il ajoute, avec un dédain tellement gratuit qu’il en devient comique (car enfin on ne lui offrait nulle couronne) : « Eh !

732. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

Ce qu’est devant nous la différence entre les brins d’herbe de la prairie. » Et Lélia ajoute : « C’est pourquoi je ne prie pas Dieu. […] J’ajoute que dans l’œuvre de l’abbé Prévost, l’expiation vient à la fin, et que les pathétiques douleurs du dénouement purifient les tableaux qui précèdent. […] La réalité même ne lui a pas suffi, et aux monstruosités réelles il a ajouté des monstruosités imaginaires. […] Bornons-nous à ajouter ici à la thèse générale que nous venons d’exposer, quelques traits particuliers qui la précisent. […] … » Et Adèle ajoute : « Il m’accusera de fausseté… Eh !

733. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Mais voilà, on ne refait pas son tempérament, et pas plus qu’on ne saurait ajouter un centimètre à sa taille, une échine vraiment droite ne se plie aux voussures de certaines portes. J’ajouterai que, lorsqu’une coterie littéraire a pour point central et foyer de rayonnement un jeune astre féminin qui monte à l’horizon, il devient plus délicat encore d’y prendre place. […] Faut-il ajouter que ce qu’il y a de plus médiocre dans la littérature féminine se garda bien de manquer à l’appel ? […] Rancœur de la possession où s’ajoute cette certitude de l’impénétrabilité des âmes, d’autant plus impénétrables que les êtres physiques se confondent plus souvent ! […] Si toutefois la réalité de la vie ne répondait pas pour elle au tableau que j’en fais, j’en demanderais pardon à notre auteur, et j’ajouterais : Telle n’en fut pas moins la réalité de son rêve.

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