Quelque temps après sa sortie de Saint-Sulpice, admis comme répétiteur au pair dans une pension du quartier latin, logé et nourri avec les élèves, ayant beaucoup de temps pour travailler, il s’engagea, de plus en plus, dans les régions récemment découvertes et illuminées par la critique allemande. […] La souffrance, il la connaissait de longue date, et ceux qui ont eu l’insigne honneur d’être admis dans son intimité, savent avec quelle sérénité stoïque il a supporté les maux de toutes sortes, qui n’ont pas attendu sa vieillesse ni son déclin pour l’assaillir et le tourmenter. […] n’admettront pas que l’on ose ainsi parler de la centralisation administrative dont ils sont, par une espèce de prodige, les causes et les effets.
— Dans la Terre promise, il ne fut pas admis. […] Epargne, Daméta d’antan, la Daméta D’aujourd’hui… Non, ce n’est pas très clair ; mais admettons qu’il se puisse qu’elles ne soient contentes ni l’une ni l’autre. […] Il n’admet pas que, lui mort, son amie ne se soit pas tuée, dans les cinq minutes. […] Le premier trait, et le plus en relief, c’est, comme bien vous pensez, qu’ils n’approuvent et n’admettent que ce qui sort de la main des juifs et que, selon eux, tout ce qui est œuvre de juif est admirable : livres, tableaux, sculptures, ponts et chaussées, musique, affaires, etc.
Des bas-fonds de sa pauvreté et de son ignorance, il s’élève avec effort, soulevant le poids de la société établie et des dogmes admis, enclin à les réformer ou disposé à les détruire, et tout à la fois généreux et révolté. […] Arrivé à Édimbourg, il fut fêté, caressé, admis sur le pied d’égalité dans les premiers salons, parmi les grands et les lettrés, aimé d’une femme qui était presque une dame.
Jusqu’à ce jour, nos sottes conventions sociales ont admis que la mère était un être sacré, dont les faiblesses mêmes devaient être soigneusement cachées par les enfants, et qu’il en était d’elle comme de la patrie qu’on ne saurait maudire, sans se maudire un peu soi-même. […] » En tout cas, si nous admettons qu’on détruise nos préjugés et qu’on sape nos erreurs, c’est à la condition qu’on nous les remplacera par des vérités absolues, sans quoi nous faisons un marché de dupes, et nous avons encore moins avec le néant qu’avec le mirage qui nous trompait, il est vrai, mais qui nous soutenait durant le chemin. […] Les révolutionnaires d’aujourd’hui, tous voltairiens qui n’admettent en aucune façon la légende biblique rendant les hommes responsables du péché d’Adam et d’Ève, trouvent tout naturel qu’on ait guillotiné Louis XVI qui a aboli la torture et ouvert la voie au « progrès », parce que Louis XIV a révoqué l’édit de Nantes, et que Louis XV a eu des maîtresses ! […] Veuillot, je ne pourrais jamais admettre que celui-là ait mené une vie si méprisable et si antireligieuse qui meurt, comme il le dit lui-même, entre deux Sœurs à qui il avait donné l’hospitalité. […] Écoute-le parler alors, ton hôte nouveau, quand il est seul avec Césarine, puisque je l’admets à ce qu’ils se disent.
L’Académie ne peut pas dire à un écrivain, si elle le reçoit : « Je vous admets, non pas pour les œuvres que vous avez faites, mais pour celles que vous ferez peut-être un jour. » Presque tous les académiciens ont lu mon dernier livre, et aucun d’eux n’a songé à m’en faire reproche. […] Essentiellement parlant, le grand art n’admet ni le mâle ni la femelle ; il représente l’androgyne ou le gynandre, seulement. […] Nous avons été admis à l’honneur de voir et de feuilleter les lettres, les albums sur lesquels Victor Hugo écrivait au jour le jour les impressions, les images qui étaient venues se refléter dans son esprit, et qu’il reproduisait, soit en écrivant, soit en dessinant, avec la plus-value de son génie.
Vous serez difficile sur la compagnie dans laquelle vous pourrez les admettre, si vous pensez qu’il y a tel mot, telle action, capable de détruire le fruit de plusieurs années. […] Ces hommes rares étaient apparemment enrichis par les gratifications des Scipions, des Lélius, qui les admettaient à leur table et qui savaient apprécier l’utilité de leurs talents. […] Ces deux faits sont attestés aujourd’hui par des témoins oculaires qui n’ont à se promettre de leurs mensonges aucune sorte de récompense. » D’après ce récit, je me demande si ces miracles sont vrais ou s’ils sont faux ; et j’avoue qu’après y avoir bien réfléchi, je vois presque autant d’inconvénient à les rejeter qu’à les admettre. […] Aux traits empruntés de l’histoire, il fait succéder les raisons de la philosophie, l’apologie de la mort, le tableau des dangers de la vie, l’apothéose de son fils admis au rang des Immortels ; et il finit par une très-belle prosopopée, dans laquelle Cordus, du haut des cieux, relève l’âme abattue de Marcia, sa fille. […] Réelle, on serait trop honoré d’y être admis.
Par un bonheur singulier, les seigneurs normands les y aident ; car le roi s’est fait une si grosse part, et se trouve si redoutable que pour réprimer le grand pillard, les petits pillards sont forcés de ménager leurs sujets saxons, de s’allier à eux, de les comprendre dans leurs chartes, de se faire leurs représentants, de les admettre au Parlement, de les laisser impunément travailler, s’enrichir, prendre de la fierté, de la force, de l’autorité, intervenir avec eux dans les affaires publiques.