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1852. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Il s’agit peut-être de donner à tout acte humain une signification supra-humaine, et l’on pourrait voir là un élan vers la divinité.

1853. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

  Rétif déplore l’acte de Charlotte Corday, et il tient Marat pour « le héros constant du patriotisme ». […] Comptez donc que seulement au troisième acte de Marion Delorme vous avez : une fille de joie, un duel, deux dissertations dramatiques, une mort, une résurrection, une évasion, une troupe de comédiens, une reconnaissance, un lieutenant criminel et une arrestation. » *** Il existe une pièce, moitié tragédie moitié drame, dont les péripéties se déroulent au temps de Marion Delorme.

1854. (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286

à l’égard du (…) de la 2e scène du III acte de l’Hécyre, il faut sous-entendre (…), ou enfin quelqu’autre mot pareil, (…) : Pamphile vouloit exciter cette idée dans l’esprit de sa mére pour en éluder la demande. […] Dans Corneille, exploits signifie actions mémorables, exploits militaires ; et dans les plaideurs exploits se prend pour les actes ou procédures que font les sergens.

1855. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

Il faudrait réformer l’usage, mais cela ne se peut : c’est la folie générale de toute une nation, à laquelle le remède serait peutêtre pire que le mal ; ce serait un acte de despotisme. […] et vous voulez attaquer les mauvaises lois, les mauvaises mœurs, les superstitions régnantes, les vices, les vexations, les actes de la tyrannie ! […]  » « Le pardon que le souverain accorde à un citoyen, est un acte de clémence envers la république. » « Le souverain dit : Il n’y a personne qui ne puisse tuer contre la loi.

1856. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

Cet acte d’orgueil n’était au fond qu’un acte de foi.

1857. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

Mérimée déclarait dans sa Chronique de Charles IX qu’« il n’aimait dans l’histoire que les anecdotes et, parmi les anecdotes, qu’il préférait, celle où il imaginait trouver une peinture vraie des mœurs et des caractères, à une époque donnée. »‌ « L’anecdote qui est un fait, disait Remy de Gourmont, a un intérêt à quoi ne peut prétendre le jugement du meilleur professeur1. » La gloire de Stendhal est précisément d’avoir créé de la psychologie vivante uniquement par l’anecdote et le menu fait. « Notez-moi sur un cahier, disait-il, tous les actes de votre journée et je vous dirai votre caractère. » C’est par le petit fait qu’il a peint la bataille de Waterloo et les amours de Clélia Conti. […] Que l’on ait constaté chez lui des puérilités, des mensonges, des actes de mégalomanie, à mesure que se développait son terrible mai, c’est possible ; mais pourquoi l’en rendre responsable et en accuser son caractère ? […] Dans une scène du 3e acte, se disputant avec Mme Lebonnard et entraîné par la colère, Novelli soulevait par distraction une chaise dans ses mains et la présentait à sa femme, j’ai vu l’acteur italien, rappelé cinq fois, revenir trempé de sueur, pleurant comme un enfant, n’ayant plus que la force de répéter  : « Non è vero… Non è possibile… A Parigi… A Parigi… »‌ Aicard était un liseur si incomparable, que ses pièces, lorsqu’il les lisait lui-même au Comité du Théâtre français, étaient presque toujours reçues à l’unanimité.

1858. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Il est en principe ce que le peintre Hogarth est en acte ; mais son peintre, ce n’est pas le puritain et cruel Hogarth, c’est Greuze, le vertueux et sentimental Greuze.

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