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9. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « I » pp. 1-20

Où en est-on sur Voltaire ? […] Dans cette seconde génération, Voltaire trouva donc des juges très éclairés, très équitables de mesure, et qui surent faire les deux parts. […] L’homme et l’écrivain chez Voltaire sont parfaitement définis et connus, ou du moins peuvent l’être : le combattant et le chef de parti Voltaire continue toujours. […] Le feu chez Voltaire fut toujours rapide. […] Cet endroit me paraît le seul de la vie de Voltaire qui fasse désirer encore des éclaircissements de détail.

10. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mme de Graffigny, ou Voltaire à Cirey. » pp. 208-225

Lettres de Mme de Graffigny, ou Voltaire à Cirey. […] Aujourd’hui ce sera « Voltaire à Cirey ». […] Voilà Voltaire pur esprit. […] laissez là Newton, s’écrie Voltaire : ce sont des rêveries. […] C’est affreux d’empêcher Voltaire de faire des vers !

11. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198

On ne savait que ce que Voltaire en avait dit. […] Excepté du roi de Prusse, à l’adoration duquel il y a une contrepartie, Voltaire n’avait parlé ainsi de personne. […] Venant de Voltaire, cela ressemblait à une ironie ou à une gageure ; mais Voltaire, qui a tant ri, ne riait pas. […] Il mourut au moment où Voltaire lui disait le mot de Virgile : « Tu seras Marcellus ! […] Il y a dans Vauvenargues, dans son jeune sage, dans son ami, dans son modèle, des choses qui affligent la philosophie de Voltaire.

12. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »

On ne savait que ce que Voltaire en avait dit. […] Excepté du roi de Prusse, à l’adoration duquel il y a une contrepartie, Voltaire n’avait parlé ainsi de personne. […] Venant de Voltaire, cela ressemblait à une ironie du à une gageure, mais Voltaire, qui a tant ri, ne riait pas. […] Voltaire, le Roi de son époque, a la manie du favoritisme, comme les rois. […] Voltaire se serait dépris.

13. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « II » pp. 21-38

D’Olivet, ancien professeur de Voltaire, s’était mis à étudier Racine en grammairien et y avait relevé toutes sortes de fautes : Mon cher maître, lui écrivait Voltaire, je vous trouve quelquefois bien sévère avec Racine. […] On fait plus qu’entrevoir, pourtant, le fond du cœur de Voltaire et sa passion d’homme de parti, lorsque, écrivant à M.  […] il est dans la cour du château, il vous demande asile », Voltaire n’aurait plus dit : Le misérable ! […]  » Toute l’explication du mépris léger de Voltaire pour Rousseau est dans ces mots-là. […] Voltaire, homme de goût, était impitoyable pour le siècle de Voltaire.

14. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mme du Châtelet. Suite de Voltaire à Cirey. » pp. 266-285

Suite de Voltaire à Cirey. […] Voltaire a fait des vers galants qui réparent un peu le mauvais effet de leur conduite inusitée. […] L’incognito à Voltaire, cet homme, cet enfant amoureux de la célébrité ! […] Au fond, Voltaire n’était pas et ne pouvait être un véritable amant. […] s’écrie Voltaire en levant et joignant les deux mains, voilà bien les femmes !

15. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Voltaire, édition Beuchot, t. 37, p. 41, 46]. C’est en ces termes que Voltaire argumente contre Pascal ; et en effet toutes ces questions ne l’intéressent plus, lui, Voltaire, ni ses contemporains. […] Ils ont dégagé le vrai Voltaire de lui-même. […] Nisard, Les Ennemis de Voltaire]. — Voltaire compose entre temps ses Mémoires pour servir à l’histoire de sa vie [Cf. édition Beuchot, t.  […] Tous les jours en effet on publie de nouvelles lettres de Voltaire.

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